30 septembre 2009

La Compagnizz, la série : épisode 3 - Les plans drague de lalaBolduc

Explications et épisode 1 ici.
Episode 2 ici.

C'est bien connu : la vie des musiciens tourne autour de trois choses : sex, drugs & rock'n'roll ! Un de ces trois trucs est un petit peu plus important que les deux autres pour Carole et Lucile de lalaBolduc, on vous laisse deviner lequel...

La Compagnizz, la série : épisode 3 - Les plans drague de lalaBolduc

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A la semaine prochaine pour un nouvel épisode !

28 septembre 2009

Une « innocente » affaire de viol

L'affaire Roman Polanski défraie la chronique : doit-on extrader, juger et condamner un grand artiste pour une affaire de viol sur mineure datant de 1977, alors que la victime elle-même appelle les autorités américaines à enterrer l'affaire ?

Roman Polanski doit-il payer pour son crime ? Je n'ai jamais cru que l'incarcération ait le moindre intérêt en tant que « punition » : elle ne devrait servir qu'à protéger la population d'individus dangereux et, si elle était pratiquée autrement que dans les conditions épouvantables où elle l'est aujourd'hui, permettre la réhabilitation de ces individus.

Libre, donc, aux autorités américaines et suisses de décider ce qui leur semblera équitable, puisque c'est leur travail. Ce qui m'inquiète, c'est la réaction immédiate et bruyante de la communauté du cinéma en particulier et de la culture en général : « Roman Polanski est un immense artiste, le crime est ancien, laissez-le tranquille ». À ma grande surprise, Costa-Gavras - pourtant grand défenseur des droits de l'homme - a déclaré qu'il ne s'agit, somme toute, que d'une pratique pardonnable car courante à Hollywood. On entend parler d'un « soi-disant », « prétendu » ou « supposé » viol alors que la victime, malgré sa clémence, n'est jamais revenue sur sa version des faits. Cerise sur le gâteau, Frédéric Mitterrand, représentant de la culture française, déclare quant à lui qu'il s'agit « d'une affaire ancienne qui n'a pas vraiment de sens ».

Je serais curieux de savoir quelle serait la réaction du monde du cinéma si Roman Polanski s'était rendu coupable de meurtre, ou même si le viol avait été commis, par sodomie, sur un individu de sexe masculin. Je serais curieux de savoir ce que M. Costa-Gavras ou M. Frédéric Mitterrand en penseraient si la victime avait été leur fille ou leur sœur !

Je n'ai pas à me poser en juge et jury de Roman Polanski mais je me pose en juge et jury d'individus qui minimisent publiquement l'acte de viol. À les entendre, il ne s'agirait que d'un incident inconséquent. À en entendre d'autres, le statut de grand artiste met un homme au dessus des lois, surtout s'il s'agit d'un délit aussi bénin. À en entendre d'autres encore, la victime était consentante, quoi qu'elle en dise et en dépit de ses treize ans.

Une fois de plus, l'ensemble de la société s'accorde à ne pas reconnaître le viol comme un acte d'une gravité extrême, comme un acte qui gâche des vies, comme un crime majeur. Une fois de plus, le message est envoyé aux innombrables femmes victimes d'abus sexuels (environ une sur deux en France d'après certains chiffres) qu'elles doivent garder le silence, qu'on ne les croira pas, qu'elles étaient consentantes, qu'il ne s'agit pas d'une chose assez terrible pour qu'elles osent, en retour, bouleverser la vie de l'homme respectable qui a abusé d'elles.

Allez vous faire foutre, messieurs les cinéastes, vous et votre corporatisme de merde ! Vos propos et votre obscurantisme sont dignes des Talibans que vous vous accordez tous à dénoncer quand il en est question ! Présomption d'innocence mise à part, tout indique que Roman Polanski a violé une gamine de treize ans, il lui a mis de force sa bite dans la chatte : vous voulez un dessin ? Doit-il finir ses jours en prison pour cela ? Je n'en sais rien, peut-être pas, il n'appartient qu'à la justice et à la victime d'en décider. Mais le message que vous envoyez au monde, aux autres victimes de viols, et surtout aux centaines de milliers de violeurs impunis qui parcourent la planète, est sans ambiguïté : « Le viol, ce n'est pas si grave, ce n'est jamais vraiment prouvable et c'est dans tous les cas un écart pardonnable si le violeur est, à d'autres égards, un homme respectable. »

Le monde artistique, je le fréquente suffisamment pour le savoir, se revendique toujours de détenir l'intelligence et de défendre le progrès, le respect des droits de l'homme, l'égalité des sexes... Envoyer ce genre de message au monde, c'est appeler à un retour au patriarcat le plus obscur, à l'irrespect et à la dégradation des droits de la femme. À l'heure où ces droits sont encore si souvent bafoués, ce n'est peut-être pas la chose la plus intelligente à faire !

27 septembre 2009

Nos vieilles cassettes...

Je ne suis pas vraiment nostalgique de l'époque archaïque où la musique était contenue dans des objets ronds et plats que l'on appelait "CD" : j'ai totalement adopté le mp3 et autres formats digitaux, que je trouve cent fois plus pratiques pour tout plein de raisons. Alors ne venez même pas me parler des vinyles et des cassettes avec lesquels j'ai grandi...

Il n'empêche qu'il y a UN truc que j'adorais avec les cassettes, c'était le bruit qu'elles faisaient : quand on les attrapait, quand on les mettait dans le lecteur, quand on fermait le lecteur et quand on les en ressortait... ce bruit-là, je ne l'oublierai jamais.

Petit exemple pour les plus jeunes qui n'ont pas connu ça :

25 septembre 2009

La Compagnizz, la série : épisode 2 - Sainthomas adore les programmateurs

Explications et épisode 1 ici.

Les aventures de la Compagnizz continuent, et vous allez voir que la vie de musicien n'est pas simple tous les jours, notamment au niveau des relations avec la presse et les programmateurs !!!

La Compagnizz, la série : épisode 2 - Sainthomas adore les programmateurs

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A la semaine prochaine pour un nouvel épisode !

21 septembre 2009

L'homme qui vivait la nuit

Après La malédiction du plombier-garou, Justin Chien, Cassandre et Le Long Halloween, voici la cinquième des huit histoires pour enfants écrites à l'automne 2005. En bonus, les recherches sur le personnage de mon ami Jérôme Dupré La Tour, qui avait envisagé un temps d'illustrer l'histoire (et pour ceux qui aiment son trait, nos deux autres collaborations sont visibles ici et ). À noter que l'anecdote des voisins rue de l'Annonciade, qui enduraient le tapage nocturne sans sourciller, mais venaient sonner si je mettais la musique fort à dix heures du matin, est véridique (lol !).


L'HOMME QUI VIVAIT LA NUIT

Il était une fois un homme qui vivait la nuit. Depuis sa plus tendre enfance, Monsieur Lune n’avait jamais pu fermer l’œil de la nuit, et dormait toute la journée. S’il suivait son rythme naturel, il se levait à huit ou neuf heures le soir, et se couchait à dix ou onze heures le matin.

Bien-sûr, cela n’était pas sans lui poser bien des problèmes… Par exemple, il n’avait pas pu terminer ses études parce qu’il dormait toujours en classe, ce qui agaçait beaucoup ses professeurs…

Quant à se faire des amis : à chaque fois qu’on l’invitait à dîner, il manquait le rendez-vous… parce qu’il ne s’était pas réveillé à temps.

Monsieur Lune avait tout de même réussi à trouver un travail qui lui convenait : il s’était fait veilleur de nuit. Mais il dormait mal la journée à cause du bruit des marteaux-piqueurs, des voitures, des voisins, des marteaux-piqueurs des voisins en voiture…

Monsieur Lune était donc toujours fatigué, et sa vie était bien compliquée. Connaissez-vous beaucoup de jeunes filles qui acceptent un rendez-vous galant… le matin ?

Sans parler des magasins, qui l’obligeaient à faire ses courses à l’heure où il aurait aimé se prélasser devant la télé ou dormir…

Non, décidément, il n’était pas facile de vivre dans un monde qui n’était pas fait pour lui. Monsieur Lune aurait voulu lui aussi être un bonhomme de jour… ou que tous les autres soient des bonshommes de nuit…

Un beau jour, pourtant, il commença à avoir de gros ennuis : les nuits où il ne travaillait pas, il passait son temps chez lui puisqu’il n’y avait rien à faire dehors. Alors pour s’occuper, il passait l’aspirateur, faisait la vaisselle, écoutait de la musique, regardait la télévision…

Toutes activités qui n’étaient pas du goût de ses voisins, car l’immeuble était fort mal insonorisé. Monsieur Lune avait beau essayer de vivre en silence, il ne pouvait pas éviter de faire un peu de bruit…

Ainsi, son propriétaire lui annonça finalement qu’il était expulsé pour cause de tapage nocturne à répétition. Monsieur Lune fut bien embêté.

Il passa tout d’abord des matinées entières à chercher un appartement. Mais comme dans les grandes villes il est dur de trouver un appartement, il démissionna de son travail pour avoir le temps de chercher. Mais il s'aperçut alors qu'il est encore plus dur de trouver un appartement quand on n’a pas de travail…

Finalement, il trouva quand même un grand appartement, dans un quartier que l’on appelait « la Croix-Rousse ». C’était au 13 de la rue de l’Annonciade, et Monsieur Lune ne savait pas trop si ce chiffre 13 allait lui porter chance ou malchance…

A peine installé, il décida qu’il en avait assez d’être décalé. Et puis, il ne voulait pas d’ennui avec ses nouveaux voisins ! Puisqu’il ne travaillait plus la nuit, il allait chercher un travail normal, et changer de vie une fois pour toutes ! Monsieur Lune était ravi de cette nouvelle résolution.

Il tâcha donc de se coucher le soir et bien sûr, il eut beaucoup de mal à s’endormir. Il faut dire qu’il ne s’était jamais couché à pareille heure ! Mais en plus, tous ses voisins écoutaient de la musique, parlaient fort et faisaient toutes sortes d’autres bruits, jusqu’à l’aube. Et Monsieur Lune fut agacé par le bruit des bouteilles débouchonnées, des voisins, des téléphones qui sonnaient, des téléphones des voisins qui débouchonnaient des bouteilles...

Le lendemain, fatigué mais déterminé, il partit de bon matin chercher un travail dans le quartier. Il regarda les petites annonces, mais il ne trouva que des emplois nocturnes, comme barman, disc-jockey ou vendeur dans des épiceries de nuit. « Voilà qui est bien curieux », se dit-il.

La deuxième nuit, il ne parvint toujours pas à dormir à cause des voisins et de leur musique. Bien que cela l’embêta, il alla donc sonner chez eux un par un pour leur demander s’ils pouvaient faire moins de bruit. Les voisins le regardèrent tous d’un air ahuri, comme si on ne leur avait jamais demandé quelque chose d'aussi bizarre. Néanmoins, ils dirent tous, très poliment, qu’ils allaient tâcher de faire attention.

Le jour suivant, il voulut commencer la journée en faisant ses courses : il lui manquait encore beaucoup de choses dans son nouvel appartement. A sa grande surprise, toutes les boutiques étaient fermées, et elles n’ouvraient pas avant le milieu de l’après-midi. « Voilà qui n’est pas commun », se dit-il.

La troisième nuit, les voisins recommencèrent à faire un vacarme de tous les diables. Monsieur Lune n’était pas content, mais alors pas du tout content. Mais il n’allait pas sonner chez eux tous les jours… il décida donc de mettre des boules Quies dans ses oreilles.

Il parvint donc à dormir, et se réveilla tôt. Comme il était en forme, il décida de finir de ranger son appartement. Monsieur Lune mit de la musique en faisant le ménage « Au moins, maintenant je ne dérangerai plus personne », songea-t-il avec soulagement.

Mais une demi-heure n’avait pas passé que quelqu’un sonna. Il coupa la musique, et entendit derrière sa porte de nombreuses voix en train de rouspéter. Qui cela pouvait bien être ?

Lorsque Monsieur Lune ouvrit, tous ses voisins étaient là, en pyjamas et furieux. « Vous ne pouvez pas faire un boucan pareil à dix heures du matin ! » crièrent-ils. « Il y a des gens qui dorment ici ! »

Monsieur Lune était effaré : à présent qu’il se décidait à vivre normalement, le monde se mettait à tourner à l’envers ! Désespéré, il se mit à pleurer.

Les voisins, qui n'étaient pas méchants, étaient bien ennuyés : qu’arrivait-il à ce pauvre Monsieur Lune ? Alors il leur raconta sa vie marginale, ses bonnes résolutions, et toutes les difficultés qu’il avait rencontrées depuis le début de notre histoires.

On lui expliqua qu’il était bien mal tombé : dans le quartier de la Croix-Rousse, il n’y avait presque que des artistes, et tout le monde vivait la nuit. A cause de cela, tout était fermé la journée, et la notion de « tapage nocturne » avait été remplacée par celle de « tapage diurne. »

Monsieur Lune n’en revenait pas : ici, c’était ceux qui vivaient le jour qui étaient décalés. Il pouvait donc mener son existence comme il l’avait toujours souhaité, sans gêner personne ! Les voisins l’invitèrent d’ailleurs à une fête qu’ils organisaient la nuit suivante, afin qu’il rencontre tout le monde.

Aujourd’hui, Monsieur Lune s’est fait plein d’amis qui vivent la nuit, tout comme lui. Il travaille dans un bar toute la nuit, et dort toute la journée dans le silence le plus complet. Il a même une fiancée.

Monsieur Lune est donc l’homme le plus heureux du monde. Comme quoi, même lorsque l’on est différent des autres, il y a toujours, quelque part, des gens comme nous. Il suffit de savoir les trouver…

19 septembre 2009

La Compagnizz, la série : épisode 1 - La magie du processus créatif : Denis Lecarme et Lucile Brisset en répétition

Comme Batman, Shaomi a une identité secrète la nuit, et une vie « normale » le jour. La nuit, je brille dans le noir et je vibre sans piles ! Le jour, je suis Fred, chargé de diffusion d'une association musicale nommée La Compagnizz (association composée des groupes lalaBolduc, Denis Lecarme et Sainthomas). Je peux vous en parler ici car personne ne me croira de toute façon : Fred porte des lunettes et Shaomi ne porte pas de lunettes, preuve incontestable qu'il ne peut s'agir de la même personne (de fait, les ennemis de Shaomi ne menaceront pas les proches de Fred).

Si je vous parle de ça c'est parce que Fred, qui n'est pas Shaomi, a créé... une série télé autour de la vie quotidienne de La Compagnizz ! Une sorte de soap-opera bollywood, qui me fait bien marrer ! Je vous invite donc d'abord à jeter un œil au myspace de La Compagnizz histoire de comprendre un peu de quoi et de qui il s'agit, après quoi je vous invite à visionner le premier épisode ci-dessous !

La Compagnizz, la série, épisode 1 - La magie du processus créatif : Denis Lecarme et Lucile Brisset en répétition

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A la semaine prochaine pour un nouvel épisode !

16 septembre 2009

... (28)

le moment si réellement vécu
que les douves de la mémoire s'effilochent
leur emprise réduite à quelques pointillés
celui qui ne fait qu'être réduit à néant
la nostalgie


14 septembre 2009

... (27)

la magie de l'instantané n'a de nuance
que dans l'instantané qui suit
les présents les plus étranges pourtant
s'enlacent & se procréent eux-mêmes
& sans cesse


12 septembre 2009

... (26)

dans le sommeil se dissolvent
idées sombres & nouvelles troubles
pour qui sait la saisir, chaque nuit
est le théâtre d'un profond
nettoyage


10 septembre 2009

Je compte jusqu'à 3 !!!

Je n'ai jamais compris pourquoi les mamans s'obstinent à menacer leurs enfants de « compter jusqu'à 3 », lorsqu'ils sont indisciplinés.

Je veux dire, qu'il y aurait-t-il donc de si terrifiant dans le fait de compter jusqu'au chiffre « 3 » ?

Allez, je vais vous faire une petite frayeur :

1...

2...













6 septembre 2009

Un voyage, une bonne nouvelle, des projets... une rentrée en somme !

Mais non voyons, je n'étais pas mort !

Me voici donc de retour online après deux mois de voyage en Chine. Deux mois magiques et bien remplis, très instructifs aussi, dont je vous ferai le récit dans quelques semaines, le temps de mettre en ordre mes notes et de faire le tri ! Comme cette seconde expérience chinoise comportait plusieurs renvois à la première (en 2002), il m'a également semblé pertinent de farfouiller dans mes vieux cahiers et de vous livrer prochainement le récit du premier voyage et, tant qu'à faire, celui de mon premier voyage en Inde (2001). En attendant, vous pouvez toujours vous référer au récit du second voyage en Inde.

Toujours est-il que cette rentrée commence avec une bonne nouvelle ! Une putain de bonne nouvelle, en fait ! C'est officiel, c'est signé : ma première bande dessinée, Homo Superior, paraitra au début de l'année 2010 aux éditions Ankama, avec German Ponce au dessin, et German Nobile aux couleurs et au lettrage !!! Il s'agira du premier de deux tomes de 72 pages chacun, et je vous reparlerai bientôt du projet plus en détail. Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez consulter les premières pages telles qu'elles étaient au moment où j'ai vendu le projet. Notez que le dessin et le texte ont depuis subi quelques modifications, que le lettrage est désormais totalement différent et que la BD paraitra, disais-je donc, en couleurs ! Difficile d'exprimer mon émotion, mon enthousiasme, face à ce premier contrat ! C'est l'aboutissement d'années de travail acharné et de démarchages forcenés... C'est pour ainsi dire un rêve devenu réalité ! Il n'y a plus qu'à espérer que la BD trouvera ses lecteurs, et que vous en ferez partie !

Dans les autres projets en cours :
Je prépare bien entendu l'artillerie lourde pour parvenir à vendre d'autres projets de bandes dessinées au prochain festival d'Angoulême (priez pour moi !). Bientôt des previews ! Reste également à essayer de vendre Les nymphes cannibales aux Etats-Unis, puisque les éditeurs français n'ont pas été séduits (mais le style du dessin semblait, dès le départ, plus adapté au marché US)...
Je viens d'à peu près terminer le scénario du court métrage Ce que font les morts, qui sera produit par Tutella Prod et réalisé par Éric Chmara, avec la participation du comédien Rémy Dumont et du musicien XcyrilÀ noter qu'il ne s'agit pas d'une adaptation de la nouvelle du même nom, mais plutôt d'une variation sur le même thème. Là encore, nous en reparlerons en temps et heure...
Mon second recueil de poèmes avance doucement, et je ne désespère pas de l'avoir terminé d'ici un an (vous pouvez déjà en lire de nombreux extraits sur ce blog, et certains de ces textes devraient d'ailleurs être mis en musique dans les mois qui viennent). En parlant de recueils, je vais bientôt m'atteler à (enfin !) proposer une version papier des Fragments nocturnes et de Tabloïde, via le site Lulu.com... Je m'apprête aussi à démarrer une collaboration avec une amie poète qui doit me maudire de ne pas encore m'être occupé d'elle (qu'elle me pardonne, j'arrive !).
Quant aux Combustions Spontanées, j'ai décidé de prendre un peu de recul par rapport à ce projet, pour me recentrer sur l'écriture. Mais comme d'autres semblent déterminés à reprendre le flambeau, j'y participerai sans doute de temps à autres... Une date s'annonce le 25 septembre à la Friche RVI. Je ne sais pas encore si je serai sur scène ou simple spectateur, mais quoi qu'il en soit je vous invite à visiter régulièrement le Myspace des Combustions pour plus d'infos.
Et puis se prépare doucement mon exil définitif en Asie, que j'envisage pour dans un an environ, mais comme dirait Yoda : « toujours en mouvement l'avenir est », donc nous verrons...

Je tiens aussi à remercier les lecteurs et lectrices, de plus en plus nombreux, de ce blog : près de sept-mille visites en un an !!! C'est un soutien apprécié par le petit agneau pourpre, et je vais m'efforcer de continuer de vous fournir de la lecture (et de faire rager mes auto-proclamés « ennemis », parce que sinon ça serait pas drôle !). Vos commentaires restent, bien sûr, des « plus » appréciés et bienvenus !
Les habitués auront d'ailleurs remarqué que ce blog a désormais un titre : Cette fois, vous ne pourrez pas dire qu'on en vous a pas prévenus ! Ce titre remonte à loin : en 2000-2001, bien avant l'époque des blogs, j'avais lancé un « journal mural » du même nom, que je collais dans la rue, sur les murs de Lyon, à une centaine d'exemplaires. Les deux premiers « numéros » contenaient les textes La croisée des chemins et Confession publique, et le troisième était un pamphlet du suscité Rémy Dumont (qui est aussi auteur à ses heures). Après quoi Gérard Collomb commença à verbaliser l'affichage sauvage, ce qui mit un terme prématuré à l'entreprise. Au fond, ce journal mural était un prélude à ce blog, puisqu'il consistait à exprimer mes humeurs pré-apocalyptiques de façon libre et spontanée. Je ne sais pas pourquoi j'ai repensé à ça l'autre jour, mais toujours est-il qu'il m'a paru approprié de ressortir ce titre du placard !

Et comme je reste funky, c'est en musique que je vous souhaite la bienvenue dans cette saison 2009-2010 ! Felix Da Housecat affirme que « nous voulons tous être Prince », et ce n'est pas moi qui le contredirai ! Clique sur la vidéo et épate tes oreilles :



Je ne sais pas si ça vous a plu, mais j'en connais au moins un qui kiffe, ha ha ! 

Et, comme dirait le même Prince : « Peace... and be wild! »
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