28 août 2008

@ la nouvelle (et aux suivantes...) - deuxième partie


















je te veux danseuse, je te veux heureuse
je nous veux légers, ne sois pas peureuse
si ta joie n’est pas en ce lit douillet
pourquoi persister, pourquoi s’embourber ?

je ne suis là que pour quelques arcs-en-ciel
je ne suis là que pour tes étincelles
au moins transparent, je ne me cache pas
au moins galant, je ne te trashe pas

si ta danse est douce en ce partage-là
reste donc en piste & mmh... croque-moi
si ta danse est sombre & insatisfaite
reste mon amie & vole vers d'autres fêtes

j’ai trop bouffé de mélodrames
pour aimer encore à en perdre larmes
j’aime à jouer dans ta cour, princesse
mais sans nul chantage, sans nulle bassesse

25 août 2008

@ la nouvelle (et aux suivantes...)





















j'aime ton esprit de freak hypnotique
tes hanches savantes & électriques
mais rien, de ton verbe affiné à tes gestes moites
ne vaut l'amour que shiva me porte

si donc ma danse ludique ne te convient pas
va t'asseoir ailleurs, les bancs ne manquent pas
car ma joie sans borne est un rare cadeau
qui saura ravir d'autres beaux oiseaux

22 août 2008

Mariez-vous, faites des gosses, pourrissez-vous la vie !

Compte tenu de ce que j’observe, je me demande pourquoi les hommes et les femmes occidentaux persistent à se marier, à vivre en couple et à enfanter.

Le mariage est devenu une farce obscène (divorce à tous les coups).

La vie en couple est devenue un enfer (prise de choux à tous les coups).

L’enfantement est devenu un drame (séparation, mères célibataires et enfants perturbés à tous les coups).

Ne serait-il pas temps pour l’homme et la femme occidentaux d’admettre qu’ils sont devenus (à vie) des adolescents capricieux et individualistes et qu’ils sont de fait anthropologiquement inaptes à maintenir une relation dès qu’il s’agit de vivre ensemble et de fonder une famille ? Je ne dis pas que c’est bien ou mal, c’est juste un constat. Alors pourquoi s’obstiner à se rendre malheureux au lieu de reconnaître que nous rêvons tous d’être d’éternels célibataires (ou du moins de vivre le grand amour sans engagements ni responsabilités) ?

Non ? Très bien, continuez alors : mariez-vous et faites de votre mariage une farce grotesque, vivez en couple et faites de la vie de votre conjoint un enfer, faites des gosses et pourrissez-les ! On ira loin comme ça !

21 août 2008

Petite méditation avant de dormir...

Tiens, c'est vrai ça : pourquoi faudrait-il à tout prix « connaître » les gens pour leur vouloir du bien (et par extension, pourquoi faudrait-il être indifférent au sort des gens que l'on ne connaît pas) ?

Connaître, pas connaître... Quelle différence cela fait-il ? Au bout du compte, on est bien tous égaux face à la souffrance et à la joie...

16 août 2008

Mystique féline

Alors tout d’abord, je vous invite à vous assurer que le son de votre ordinateur est en marche puis à regarder la petite vidéo ci-dessous :


Outre que tout ça est assez hilarant et tout à fait choupinoux, je pense qu’il ne faut pas se méprendre sur le sens profond de ces mots !

« Oh my Dog,
Oh Long John,
Oh Long Johnson,
Oh Don Piano,
Why I eyes ya
All the live long day? »

Non, ce chat n’est pas sous acide et il n’a pas davantage besoin d’un psychanalyste.

Il est au cœur d’une révolution spirituelle !

Ce chat est en effet en proie à une crise mystique depuis plusieurs jours et les êtres qu’il invoque sont des divinités félines, inconnues de nous autres humains.

« My Dog » est, comme on dirait en anglais, « the Only Dog », le Chien Unique qui protège les chats. Quant à Long John, Long Johnson (le fils de Long John, selon la mythologie) et Don Piano, ce sont des sortes de Saints Protecteurs, qui guident et accompagnent les chats dans leur vie comme après leur mort.

Au moment où cette vidéo a été réalisée, le chat est dans une transe mystique depuis des jours et des jours (d’où son expression effarée), rempli par l’Amour et la Lumière du Chien Unique et des Trois Saints, qu’il contemple dans une extase indescriptible, oubliant de dormir et même de se nourrir !

Ainsi, dans un sursaut de lucidité, le chat réalise qu’il a perdu tout contact avec la réalité, et interroge ses Dieux afin de comprendre pourquoi il a été choisi, lui, simple chat parmi les chats, pour avoir l’honneur de voir Leur grâce et de Les adorer. D’où la dernière question : « Why I eyes ya all the live long day? » (que l’on peut grossièrement traduire par : « Pourquoi suis-je en train de vous contempler tout au long de cette éternelle journée ? »)

Puissent le Chien Unique, Long John, Long Johnson & Don Piano veiller sur vos âmes, amis lecteurs.

(La suite ici).

12 août 2008

Des perles et des cochons...

Une petite chansonnette écrite par Prince, que je publie à la mémoire des taliban(E)s sexistes, des anars-bien-pensants, des faux-humbles, des rebelles politiquement corrects, de ceux qui jugeaient sans chercher ni à connaître ni à comprendre, de ceux qui parlaient beaucoup mais ne faisaient rien, de ceux qui œuvraient pour le bien de l'humanité en buvant des bières dans leurs squats, de ceux qui détenaient l'incontestable vérité et qui - de fait - avaient tous les droits pour critiquer et humilier autrui, et de leurs compagnons antistes de tous bords. Paix à leurs âmes, qu'ils relisent La ferme des animaux de George Orwell et qu'ils reposent en paix...




If I leave my front door open
Would you come and visit me?
Just to slander my name hopin'
That I would pack my bags and leave
If I did would you remember
To feed the dove and clean the cage?
And never count in front of the children
Lest they die of old age

I don't really know
Why we have to go
Our separate ways
Whether or not we grow
After the seeds are sown
Only time can say...

Can I offer you baklava
Or a bagel with cream cheese?
Will we say grace to our father
Holding hands down on our knees?
Are we better off just fighting?
You on your side, me on mine
Are the words that i keep writing
Only pearls before the swine?

What makes men
Claim that you're a friend
When you're not at all?
They knock you down and then
They lift you up again
Just to see you fall...

But like a bird I'll keep on singing
A song that never leaves your mind
If nothing else you've taught me one thing:
"Never cast your pearls before the swine"

11 août 2008

Le but final...

Il nous a fallu deux-cent-cinquante-mille ans d'évolution pour le comprendre mais la véritable raison pour laquelle Dieu nous a donné des dents est pour que nous puissions déchirer les emballages en plastique qui entourent les objets qu'on achète.

3 août 2008

Bénis soient nos enfantillages...

Météo : tempête de soleil.

Marathon festif : vingt-neuvième jour (record explosé !). Ça finit par devenir une sorte de parcours initiatique : on n'en sort jamais tout à fait le même.


Bande son : Chromeo, The Knife, Hong Kong Counterfeit, Calvin Harris, Estelle feat. K. West, Annie, Nam:Live, Phoenix, Kitbuilders, Claire Diterzi, Prince, Avenue D., Dirty Sanchez, Mount Sims, Snax, Tiga, Chicks On Speed and more ! Merci à eux.

Grève terminée !
Reprise des négociations effective et en cours.
Reprise de l'activité : date inconnue.

(OhmyGodwasshecute!)

Problèmes du canapé à peu près réglés, mais il faut encore trouver un cours de Tamoul (ou de Kannada, ou de Malayam…)

Problème du dancefloor réglé : DV1 rules !

Phrase à méditer : « Plus t’es splendide, plus t’es lucide ! » (Bret Easton Ellis). Ça va plus loin que ça en a l’air !

Autel pour Caprica 6 à aménager en septembre.

Bonne nouvelle : il reste encore des freaks et des hippies au milieu du baisodrome ! Caprica 6, veillez sur nous : nous sommes leur seul espoir !

Pourpritude de l’agneau radieuse et irradiante. Groove à 100%.

Bénis soient nos enfantillages !
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