29 septembre 2012

Terrifiante planète

J'adore ce montage entre le morceau Blood And Snow, du compositeur japonais Susumu Yokota et le film La planète sauvage, du réalisateur français René Laloux. Le résultat est très, très angoissant, évoque pour moi l'idée d'un monde cruel et incompréhensible, dans lequel le vivant est une chose fragile en proie à des menaces incessantes et absurdes.

L'ignorance et la vulnérabilité sont communes à chacun d'entre nous, riches ou pauvres, éduqués ou non, mais le Cambodge en reste une illustration intéressante : on y croise beaucoup d'hommes et de femmes sans éducation (par là, je veux dire au point d'ignorer que la terre tourne autour du soleil), sans fortune, sans assurance maladie ni allocations chômages, vulnérables aux coups du sort. Ils contemplent le monde avec des yeux effarés. Leur regards craintifs, parfois, me font froid dans le dos. 

Le regard du simple d'esprit n'est pas un regard de quiétude, c'est un regard de peur et d'incompréhension... 

20 septembre 2012

Quelques photos du Cambodge : animaux domestiques

Photos prises par Nia... à la maison, ou quelques-uns des individus étranges avec lesquels nous cohabitons.

Notez la présence, exclusive au Cambodge, de sectes de fourmis satanistes (ci-dessous l'un de leurs rituels démoniaques).



















 










14 septembre 2012

Une impression de déjà-vu...

Travailler dans une entreprise cambodgienne, ça ressemble souvent à ça :









































(Merci à Ricard Burton.)

5 septembre 2012

La belle voix d'Abel

« What is someone [from Hollywood] going to knock on my door and offer me: the ability to make another film? I don't need them. My life is proof that I don't need you to do what I do. If there's no one to see it, I'll watch it. I don't give a fuck. Making money is not gonna change anything about what I am, except I won't answer the door. »

(« Un mec [de Hollywood] va sonner à ma porte et m'offrir quoi ? La possibilité de faire un autre film ? J'ai pas besoin d'eux. Ma vie démontre que j'ai pas besoin de vous pour faire ce que j'ai à faire. S'il n'y a personne pour regarder mes films, je les regarderai moi-même. J'en ai rien à foutre. Faire du fric ne changera rien à ce que je suis, à part que je répondrai plus à la sonnette. »)

Abel Ferrara (ici).
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