Hum… Bon, ce blog va finir par être envahi de mauvaises ondes et je commence à me fatiguer moi-même à m’insurger en tous sens, voire à flirter avec des contradictions qui ne me plaisent qu’à moitié (ceci est-il compatible avec cela ? Ai-je dérapé dans l'expression d'une légitime colère, ou pas ? Comment se révolter contre l'irrespect injustifié d'autrui sans faire soi-même preuve d'irrespect à son égard ? Mmmh… c’est difficile de garder l’équilibre sur ce genre de fils…).
Bref, je vais faire une petite pause dans mes articles incendiaires et pour une fois parler de ceux qui font des belles choses et non de ceux qui m’énervent.
J’entends souvent dire que Myspace ça ne sert à rien, que c’est totalement superficiel, etc. Pourtant j’y vis et y vois de beaux échanges artistiques et même parfois quelques initiatives fédératrices admirables. La compilation Masters Of The Universe, initiée par le musicien SaKura NighT, est de celles-ci : une compilation electro offerte en téléchargement libre et gratuit, qui réunit cinquante-trois artistes internationaux à travers cinquante-trois titres !
Alors je vous annonce tout de suite la couleur : si vous n’aimez pas la musique des années 80, passez votre chemin ! Parce que ce qui unit les cinquante-trois artistes de MOTU c’est précisément une passion sans borne pour les sonorités de cette époque. Des sons très vintages, donc, bien que d’une modernité indéniable. On est ici dans quelque chose de plus soft, de plus pacifique aussi que l’electroclash, qui avait brillamment initié ce retour aux 80’s il y a quelques années. La pilule (difficile à avaler pour beaucoup) est passée : plus besoin de légitimer la niaiserie par un côté punk, la fin de la décennie peut enfin assumer pleinement ses envies de naïveté, de glamour, de kitsch, de romantique et de légèreté !
Voilà sur quelle corde vibre MOTU. À la première écoute, l’ensemble peut sembler un peu monotone, ce qui témoigne néanmoins de l’étonnante cohérence artistique de ce mouvement encore dépourvu de nom. Mais ne vous y laissez pas tromper : petit à petit, l’oreille fait son chemin et l’on peut s’émerveiller de la diversité qui se cache derrière l’unité.
Beaucoup d’instrumentaux et quelques chansons guimauves mais dansantes aux mélodies magnifiques (sans rire, elles sont vraiment belles !) se mélangent dans un improbable et savoureux métissage de disco, de funk, de hip-hop, de pop, de new wave, de génériques de séries télé et d'electro contemporaine. Et puis il y a aussi cette sublime reprise du classique Feel The Drive de Doctor’s Cat par Keenhouse, qui tourne en boucle chez moi depuis quelques semaines ! MOTU nous invite à découvrir une facette fraiche, neuve et encore peu connue de la musique électronique. L’effort, fédérateur et généreux, est en lui-même louable. La musique est juste adorable. Jetez-y une oreille, ça se télécharge ici. Et si après écoute, vous kiffez autant que moi, prenez le temps de leur faire à tous le retour qu’ils méritent, qu’ils sachent que le cadeau qu’il nous font est apprécié à sa juste valeur.
Et si le « son MOTU » vous convainc, je vous invite enfin à aller découvrir le son vintage de mon ami 2080, qui aurait été parfaitement à sa place sur cette compil’ !
Ouf ! De nouveau un peu de douceur dans ce blog de brutes, lol !
Bref, je vais faire une petite pause dans mes articles incendiaires et pour une fois parler de ceux qui font des belles choses et non de ceux qui m’énervent.
J’entends souvent dire que Myspace ça ne sert à rien, que c’est totalement superficiel, etc. Pourtant j’y vis et y vois de beaux échanges artistiques et même parfois quelques initiatives fédératrices admirables. La compilation Masters Of The Universe, initiée par le musicien SaKura NighT, est de celles-ci : une compilation electro offerte en téléchargement libre et gratuit, qui réunit cinquante-trois artistes internationaux à travers cinquante-trois titres !
Alors je vous annonce tout de suite la couleur : si vous n’aimez pas la musique des années 80, passez votre chemin ! Parce que ce qui unit les cinquante-trois artistes de MOTU c’est précisément une passion sans borne pour les sonorités de cette époque. Des sons très vintages, donc, bien que d’une modernité indéniable. On est ici dans quelque chose de plus soft, de plus pacifique aussi que l’electroclash, qui avait brillamment initié ce retour aux 80’s il y a quelques années. La pilule (difficile à avaler pour beaucoup) est passée : plus besoin de légitimer la niaiserie par un côté punk, la fin de la décennie peut enfin assumer pleinement ses envies de naïveté, de glamour, de kitsch, de romantique et de légèreté !
Voilà sur quelle corde vibre MOTU. À la première écoute, l’ensemble peut sembler un peu monotone, ce qui témoigne néanmoins de l’étonnante cohérence artistique de ce mouvement encore dépourvu de nom. Mais ne vous y laissez pas tromper : petit à petit, l’oreille fait son chemin et l’on peut s’émerveiller de la diversité qui se cache derrière l’unité.
Beaucoup d’instrumentaux et quelques chansons guimauves mais dansantes aux mélodies magnifiques (sans rire, elles sont vraiment belles !) se mélangent dans un improbable et savoureux métissage de disco, de funk, de hip-hop, de pop, de new wave, de génériques de séries télé et d'electro contemporaine. Et puis il y a aussi cette sublime reprise du classique Feel The Drive de Doctor’s Cat par Keenhouse, qui tourne en boucle chez moi depuis quelques semaines ! MOTU nous invite à découvrir une facette fraiche, neuve et encore peu connue de la musique électronique. L’effort, fédérateur et généreux, est en lui-même louable. La musique est juste adorable. Jetez-y une oreille, ça se télécharge ici. Et si après écoute, vous kiffez autant que moi, prenez le temps de leur faire à tous le retour qu’ils méritent, qu’ils sachent que le cadeau qu’il nous font est apprécié à sa juste valeur.
Et si le « son MOTU » vous convainc, je vous invite enfin à aller découvrir le son vintage de mon ami 2080, qui aurait été parfaitement à sa place sur cette compil’ !
Ouf ! De nouveau un peu de douceur dans ce blog de brutes, lol !