23 janvier 2010

Blastann Zeimer

Projets Angoulême 2010 (clique sur les liens & épate tes amis !) :
1/ 1916
2/ Abattoir
3/ L'âge de Tantale
4/ L'ami imaginaire
5/ Blastann Zeimer

Cinquième des cinq projets que je m'apprête à soumettre aux éditeurs cette année, Blastann Zeimer, réalisé avec le dessinateur Enrique Alcatena. Les couleurs et le lettrage sont de German Nobile. Blastann Zeimer est de ces histoires qui ont une longue histoire mais je vous la raconterai une autre fois. L'essentiel de l'univers, de l'histoire, et des personnages sont la création de mon ami Christophe Lacaux, qui m'en a confié le développement.

Les bandes dessinées d'Enrique ont été publiées, au cours des 30 dernières années, aux USA, en France, en Italie, en Angleterre et bientôt en Inde. Il a travaillé sur Conan the Barbarian et Fantastic Four pour Marvel, sur Batman, Superman, Flash et Hawkman pour DC Comics, et Judge Dredd Vs. Predator pour Dark Horse. En France, ses travaux ont parus chez Albin Michel et Soleil. A noter que Quique a encré Hawkworld de Timothy Truman (DC Comics, 1989), qui est l'une de mes BD de chevet depuis plus de dix ans : c'est donc un honneur pour moi que de pouvoir travailler avec lui.

Je vous laisse en compagnie des premières planches, sans un mot de plus sur le scénario ^^ Il suffit de cliquer sur les planches pour les voir en grand format.


















































L'ami imaginaire

Projets Angoulême 2010 (clique sur les liens & épate tes amis !) :
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2/ Abattoir
3/ L'âge de Tantale
4/ L'ami imaginaire
5/ Blastann Zeimer

Quatrième des cinq projets que je m'apprête à soumettre aux éditeurs cette année, L'ami imaginaire, réalisé avec le dessinateur Roberto Viacava (son blog et son autre blog).

Roberto a publié aux USA et en Italie, notamment les bandes dessinées Zombie Highway (traduite en France par Wetta) et Absolution avec le scénariste Christos Gage (publiée par Avatar Press).

Je vous laisse en compagnie des sept premières planches, sans un mot de plus sur le scénario ^^ Il suffit de cliquer sur les planches pour les voir en grand format.








































22 janvier 2010

L'âge de Tantale

Projets Angoulême 2010 (clique sur les liens & épate tes amis !) :
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Troisième des cinq projets que je m'apprête à soumettre aux éditeurs cette année, L'âge de Tantale, réalisé avec le dessinateur Tomás Aira (son blog, son autre blog et encore son autre blog)

Tomás a publié l'album 78kmph en Argentine, et réalisé la mini-série Night & Fog avec les scénaristes Alex Leung et Mark Bradford, publiée aux USA par Studio 407 et dont les droits viennent d'être achetés à Hollywood.

Je vous laisse en compagnie des sept premières planches, sans un mot de plus sur le scénario ^^ Il suffit de cliquer sur les planches pour les voir en grand format.













































































































































Abattoir

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Second des cinq projets que je m'apprête à soumettre aux éditeurs cette année, Abattoir, réalisé avec le dessinateur German Nobile.

German a déjà publié un album en Argentine. Il travaille aussi beaucoup pour l'industrie des cartes à jouer. Il est le coloriste et le lettreur de la bande dessinée Homo Superior, que je réalise actuellement avec le dessinateur German Ponce, et qui paraîtra en 2010 aux éditions Ankama.

Je vous laisse en compagnie des quatre premières planches, sans un mot de plus sur le scénario ^^ Il suffit de cliquer sur les planches pour les voir en grand format. 






























































































































1916

Projets Angoulême 2010 (clique sur les liens & épate tes amis !) :
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3/ L'âge de Tantale
4/ L'ami imaginaire
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Premier des cinq projets que je m'apprête à soumettre aux éditeurs cette année, 1916, réalisé avec le dessinateur Danilo Guida (son site et son blog), avec qui j'avais déjà composé Les nymphes cannibales l'an dernier. Les couleurs et le lettrage sont de German Nobile.

Danilo travaille beaucoup pour l'industrie du jeu de rôle. Il a également publié dans divers magazines, dont Heavy Metal aux USA, et été l'assistant de Tomàs Giorello sur Star Wars, publié chez Dark Horse.

Je vous laisse en compagnie des quatre premières planches, sans un mot de plus sur le scénario ^^ Il suffit de cliquer sur les planches pour les voir en grand format.



































































































La page 5, qui normalement comporte du texte (mais là on n'a pas eu le temps ^^) :





20 janvier 2010

... (35)

les reproches ne sont que
les yeux jaunâtres de crapauds vautrés
il convient de les accueillir comme
la luxure avide
du malheur


18 janvier 2010

... (34)

il est temps, parfois
de payer tribut & de s'en régaler
mais avant cela
un peu de contemplation s'impose
& situe


17 janvier 2010

Comment Shaomi devint (presque) sans-papiers

C’est amusant que je n’aie jamais pensé à raconter ça ici, depuis plus de deux ans que c’est arrivé… mais je suis presque sans papiers…

Avant, j’avais une carte d’identité et un passeport (je n’ai jamais vu l’utilité de passer le permis de conduire en vivant en plein centre de Lyon). En avril 2007, lors de l’Épouvantable Expérience Marseillaise (E.E.M.), on m’a volé mon portefeuille avec ma carte d’identité dedans.

Alors je porte plainte et tout le tralala puis début juillet, comme j’avais un passeport périmé et qu’un voyage en Inde se profilait à l’horizon, je suis allé refaire tous mes papiers. Le passeport pas de souci, mais pour la carte on me demande « le papier jaune ». Quel papier jaune ? « Le papier jaune que la police vous a donné quand vous avez déposé plainte ». La police ne m’a jamais donné de papier jaune, tout ce qu’ils m’ont donné c’est une copie de ma plainte. « Je comprends Monsieur, ça arrive et j’aime autant vous prévenir qu’ils vont le nier, mais il faut y retourner et demander un duplicata ». Et la dame (une très gentille jolie dame blonde de quarante ans à qui j’avais très envie de mordiller les pommettes) d’ajouter « Et puis aussi vous allez avoir des soucis parce que le papier jaune stipule que vous avez deux mois pour renouveler votre carte, et là ça fait trois mois, mais récupérez déjà le papier jaune et puis on verra ensuite. »

Bon… Je vais au commissariat. « Ah non Monsieur c’est impossible on donne toujours le papier jaune. » Ben non, vous me l’avez pas donné et puis en plus vous m'avez pas dit que j'avais que deux mois. « Si, obligatoirement, on donne toujours le papier jaune et on dit toujours qu'il y a un délai de deux mois. ». Ben vous auriez pu oublier à la fois, ça arrive ces choses-là. « Non Monsieur ça n’arrive jamais, on donne toujours le papier jaune et on précise toujours pour le délai. » Bon, OK, admettons que vous m'ayez dit pour le délai et que j'aie oublié, mais par contre je suis navré mais je persiste à nier pour le papier jaune. « Ah, attendez : vous dites que c’était en avril ? Oui alors à cette époque on n’avait plus de papier jaune donc on a dû vous l’imprimer sur du papier blanc mais on vous l’a donné c’est certain. » Bon, OK, soit, on va pas y passer la nuit, admettons qu'il ait été blanc et que je l’aie perdu : il me faut un duplicata. « Nous ne pouvons pas faire de duplicata ». Comment ça, vous pouvez pas faire de duplicata ? « On ne peut pas ». Il doit bien y avoir un moyen, il suffit de me réimprimer le truc. « On n’a pas le droit et de toute façon même si on voulait on peut pas, il y en avait un pour vous et un pour la préfecture et nous on n’a pas gardé de copie et on ne peut pas en refaire un comme ça. » Ah, bon, alors je fais quoi moi ? « Allez à la préfecture au service des papiers et demandez-leur une copie de leur copie. »

Bon… Je vais à la préfecture. « Monsieur, le service des papiers ne reçoit pas le public ». Oui mais la police m’a dit de… « La police vous a raconté n’importe quoi, le service des papiers ne reçoit pas le public : même si moi je vous laisse passer, ils ne voudront pas vous recevoir ». Oui mais la mairie dit que sans papier jaune vous ne me referez pas ma carte et que la police doit me donner le papier jaune mais la police dit que c’est à vous de me donner le papier jaune. « La police peut vous refaire le papier jaune : dites-leur de vous refaire le papier jaune ». Mais madame ils refusent, ils disent qu’ils n’ont pas le droit. « Ils vous mènent en bateau parce qu’ils ont la flemme. Retournez-y et demandez à parler à un gradé pour qu’il vous fasse le papier jaune, parce qu'ici on ne vous recevra pas ».

Bon… Je retourne au commissariat et on m’amène un gradé et là c'est pas la peine que je me fatigue à écrire : vous remontez de deux paragraphes et vous relisez le premier passage au commissariat parce que c’est la même conversation mot pour mot et on me dit de retourner à la préfecture ou sinon à la mairie mais qu'ici ils ne peuvent plus rien pour moi.

Alors finalement je décide de faire une pause et trois semaine plus tard je retourne à la mairie récupérer mon nouveau passeport et je raconte tout à la dame aux jolies pommettes et elle hausse les épaules en me disant qu’elle n’a aucune idée de ce que je devrais faire pour ravoir une carte d’identité mais que si elle envoie un dossier sans papier jaune la préfecture va le lui renvoyer de toute façon comme étant incomplet. Comme à cette époque je suis encore comme qui dirait lié à une ex/future/future-ex, je n’invite pas la dame blonde à se faire mordiller les pommettes ni même à boire un café, et je rentre chez moi.

Quelques mois plus tard, un ami bien placé m’expliquera que mon seul recours est de porter plainte au tribunal administratif parce que l’État n’a pas le droit de me refuser une carte d’identité et que ça sera long et compliqué mais que je suis sûr de gagner et d'avoir ma carte au bout du compte. Mais entre temps j’étais retourné en Inde et j'avais pris certaines décisions, et du coup je me suis dit que honnêtement ce passeport m’irait très bien en guise de seul et unique papier d’identité, vu que de toute façon je vais probablement passer l’essentiel de ma vie future comme expatrié, et que citoyen du monde, ma foi si ça convient à Ryuichi Sakamoto ça me convient bien à moi aussi ^^

Et c’est ainsi que Shaomi devint (presque) sans papiers…

15 janvier 2010

Un opéra... electroclash ?!

L'electroclash a toujours été une musique d'intellos. Derrière ses apparences superficielles, dansantes, parfois salaces, le genre ne s'est pas contenté de reinventer l'electro des années 2000, d'y ré-insuffler la pop que l'electro des années 1990 avait chassée à grand coups de breakbeat et de glitch (pour paraître, justement, très intello). L'electroclash est un manifeste, le retour d'une attitude sex, drugs & rock'n'roll si exagérée qu'elle en devient caricaturale, et au bout du compte fait le procès d'une société de consommation où même l'autre devient un objet (sexuel) qu'on achète et qu'on jette. Paradoxalement, c'est aussi (quand même) le retour de la légèreté, du droit au glamour et à l'autodérision. Et encore, pourrait-on dire, une régurgitation parfaite de tout ce qui s'est fait de Elvis Presley à Aphex Twin en passant par Cocteau Twins, The Human League et James Brown...

Le duo suédois The Knife s'illustre depuis 2001 comme l'une des plus fascinantes bizarreries de ce mouvement. Les quatre albums parus à ce jour (dont une musique de film) sont autant de perles minimalistes, expérimentales, ténébreuses ou dansantes (parfois tout ça à la fois). On peut ne pas apprécier leur esthétique radicale, leur déconstruction systématique de la cold-wave et de la dance music, deux langages qu'ils maîtrisent parfaitement, mais on ne peut que s'incliner devant la singularité de leur esthétique.

Le nouveau projet de The Knife, Tomorrow, In A Year, s'annonce comme un tournant décisif dans leur carrière puisqu'il s'agit... d'un opéra ! Pas un opéra rock à la con comme on en a tant vu, mais bel et bien une pièce contemporaine, qui s'inscrit autant dans la lignée des musiques dites « savantes » (contemporaines, répétitives, etc.) que dans la tradition électronique. Commandité par la compagnie Hotel Pro Forma dans le cadre plus global d'un spectacle sur Darwin et sa théorie de l'évolution (!!!), le double album sera disponible au mois de mars, et le premier extrait (une pièce de onze minutes en écoute sur leur Myspace) met l'eau à la bouche !

Il faut dire que Tomorrow, In A Year marque aussi la première collaboration entre The Knife et les musiciens Planningtorock et Mt. Sims. Planningtorock est anglaise (mais vit à Berlin) et s'est faite remarquer avec l'album Have It All en 2006. Cet album est lui aussi une bizarrerie, quelque part entre la douceur baroque de Kate Bush et l'hystérie élégante de Dandi Wind. Mt. Sims, lui, est canadien (mais il vit aussi à Berlin). En 2002, il débutait sous le nom de Mount Sims avec Ultra Sex, une merveille de synth-pop boostée au Minneapolis Sound façon Prince, un album qui contribua grandement à lancer l'explosion electroclash des années 2002-2005. Ont suivis un disque plus sombre, à la limite de l'indus,
plus difficile d'écoute mais d'une assez fascinante morbidité, jusqu'à la formation du groupe Mt. Sims à Berlin et l'album cold-wave qui en découla.

Alors voilà : trois des entités musicales les plus remarquables de la décennie se réunissent pour composer un opéra, il serait étonnant que ça ne donne pas quelque chose de mémorable ! Une expérience qui marque en tout cas le véritable début d'un mouvement post-electroclash (ce mouvement qu'on ne sait plus comment appeler puisque la presse musicale a décrété la mort de l'electroclash en 2005 !). C'est tout une génération de musiciens qui va enfin se libérer de son image suave, sex, drugs & rock'n'roll. Ainsi, le mouvement qui a su ramener la pop dans l'electro finirait donc par la réconcilier avec ses origines electroacoustiques... L'electroclash est mort ? Vive l'electroclash ! Une boucle se boucle en tout cas...

Colouring Of Pigeons, premier extrait de l'opéra
Tomorrow, In A Year, est donc en écoute ici. C'est prometteur, c'est magique, c'est beau, c'est ce vers quoi nous autres artistes devrions tous tendre (et moi l'écrivain le premier) !

14 janvier 2010

Georges Mélies est mort en 1938

Pauvre lapin, pauvre doudou, qui n'avait rien vu du tout...

(Ne vous inquiétez pas, ça nous arrivera à nous aussi ^^)

11 janvier 2010

Bébé Coma Solo

Bébé Coma est un projet de semi-improvisation pluridisciplinaire qui a une longue histoire. Issu de sessions d'écriture intensives de l'automne 2003 en vue de futures Combustions Spontanées, héritier thématique d'un spectacle similaire avorté en 2002, produit sur scène à cinq reprises en 2003-2004 avec votre humble serviteur au texte, NeSty NeSs au son, et selon les cas Pierrick Maitrot ou Jean-Pierre Olinger à la peinture, Stéphan Meynet à la vidéo ou safran en projection photographique... Vous pouvez trouver une historique plus détaillée du projet ici.

Après que la première version ait vécue, le projet repartit dans une nouvelle direction en 2005, avec le musicien Vincent Palumbo, la danseuse Florence Bordarier et la vidéaste Isa Borgo. Malheureusement je suis parti deux ans à Marseille, Vincent est parti en Angleterre puis à Paris, et tout ça est resté en stand-by depuis trois ans. Nous nous sommes revus tous les quatre il y a peu, et on s'est dit qu'on finirait bien le travail, pas en live mais en studio, pour une version qui serait alors diffusée online : à suivre donc...

En attendant, Florence eut l'occasion de présenter une partie de son travail sur le spectacle en 2006. Chorégraphié par ses soins sous la direction de Dominique Buttaud, danse silencieuse (d'où la vidéo sans musique), Bébé Coma Solo est tout ce qui est visible à ce jour du projet... J'espère que vous pourrez un jour découvrir Bébé Coma dans son intégralité et d'ici là, je vous laisse en compagnie de Florence.

9 janvier 2010

... (33)

toucher les cieux
fermer les yeux
& les rouvrir sur un torrent
entre deux prises de conscience
hurler à la vie


8 janvier 2010

La Compagnizz, la série : épisode 10 - Le nouveau spectacle de lalaBolduc

Explications et épisode 1 ici.
Épisode 2 ici.
Épisode 3 ici.
Épisode 4 ici.
Épisode 5 ici.
Épisode 6 ici.
Épisode 7 ici.
Épisode 8 ici.
Épisode 9 ici.

Vous avez peut-être déjà entendu les rumeurs : lalaBolduc prépare un nouveau spectacle, avec plein de nouveaux morceaux et tout ! La grande nouveauté c'est aussi qu'elles sont parvenues à se cloner !!!

Ainsi donc, en exclusivité mondiale, voici le morceau d'introduction du nouveau spectacle des lalaBolduc !!! Les habitué(e)s du précédent reconnaitront sans doutes quelques allusions ^^

La Compagnizz, la série : épisode 10 - Le nouveau spectacle de lalaBolduc

<a href="http://www.grapheine.com/agence-d-edition-graphisme-ssr1.html" title="illustrator">affiche de noel</a>

A la semaine prochaine pour un nouvel épisode !
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