temporiser
en
attendant que des plats réchauffés
se
déversent dans nos trous
se
suspendre aux haruspices
en cas que
leurs prévisions soient bonnes
astiquer
les parapluies
sans se
disperser trop
sans
décortiquer les croquis
juste
attester l'empreinte
des
flagorneries
sur la
durée
(l'hystérie
s'immisce indiscrète
dans
nos évaluations)
« Je
n'avais aucune idée des raisons de ma présence, je m'étais
simplement dépêtré d'un mauvais rêve »
recyclant
des excuses antédiluviennes
nous nous
précipitons en rangs serrés vers le
débordement (mais
ce n'est pas grave du tout)
boucle de
boucle de boucle de boucle
les
écorchures gravées sur les murs (like)
la laideur
des façades anticipée
pour mieux
craqueler
l'autre
pour mieux
chercher
à
classifier les inventaires au nom d'antagonismes
encadrés
de paroles
bien apprises & dépourvues
d'hygiène
« tiens !
& si on allait plutôt faire du shopping ? »
l'abus
d'excuses est favorable à l'exagération
à terre
la logique !
exaltées
nos étroitesses vacancières
camping
apprivoisé
la toile
inflammable insensible
aux
bistouris
des
éventreurs du port
mais
lorsque l'on se donne la peine d'écouter
un air de
bossa nova trépidant trépane & transforme les os du crâne en
pots de fleurs
sans
élucubrations il faut danser
s'informer
des petites guerres &
frétiller
en retour
c'est
juste pour le style
mais ça
n'intéresse pas grand monde
« hourra ! »,
s'écriera-t-on plutôt avant de s'enfoncer dans les cahiers
comptables & de dessiner
les
enfants morts
instantanés
répétitifs
indignations
jetables
« tiens »,
dit la serveuse au superviseur
« voici
donc les premières traces de moisissure »
« tiens »,
dit la serveuse au superviseur
« voici
donc le feu-semblant
que nous
avons
tant
cherché ! »
« ne
vous y trompez pas
il
tremblera demain
prévoyez
de prendre vos paraséismes »
sans
doute, un conseil avisé en vaut deux
médiocre
météo
3 commentaires:
c'est marrant mais des fois en te lisant j'ai cette vague impression d'avoir loupé qqch… Breton d'origine je me demande si ils n'ont pas claqué ma tête un peu trop fort sur le bénitier. Te dire… amitiés
Tu ne crois pas si bien dire : promis, demain je prends mon paraséisme !! Faut juste que je me souvienne où je l'ai foutu (sotte que je suis, je croyais pouvoir m'en passer ... pffff !)
Ah ! au fait : je l'ai retrouvé, mais il était plein de trous. A cause des mythes sans doute ...
Enregistrer un commentaire