30 septembre 2014

Le sexe et l'effroi

« Une pièce de Térence qui date de -165 met en scène Philumena qui a été violée une nuit en se rendant aux mystères dans l'obscurité. Elle épouse Pamphilus sans faire état de ce viol mais son nouvel époux ne la touche pas parce qu'il aime à la passion Bacchis la prostituée. Pamphilus part en voyage. Philumena découvre qu'elle est enceinte du violeur alors que son mari l'a laissée intacte. Elle attend dans la terreur le retour de son mari. Finalement Pamphilus découvre que c'est lui-même qui l'avait violée, sans savoir qui elle était. Tout le monde pleure de joie : le violeur est le mari. Ce happy end est au sens romain ''chaste''. »

Pascal Quignard, Le sexe et l'effroi.

9 commentaires:

Élaine Germain a dit…

Tu viens de le lire? Je l'ai lu il y a une bonne dizaine d'années, et je me le relis souvent, il est génial!!!

Élaine Germain a dit…

La sidération du fascinus...

Yellow Sailboat a dit…

Imbroglio :-)

Gévé a dit…

Pamphilius et Philumena ou qui trouve a mal cherché...

yvan seilev a dit…

Quignard a aussi écrit sur la musique un incroyable roman. pour la petite histoire c'est aussi lui qui a écrit tous les matins du monde tourné en film. amitiés

Cachou a dit…

Un papa, une maman :-)))

Élaine Germain a dit…

Je me rappelle que ce pasage m'avait moi aussi super-marqué...!

Mandy Rukwa a dit…

hé bé ! un violeur est un violeur...

Baba AuChamp a dit…

ohlala ; space ton truc

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