Premier
voyage en Inde, février-mars 2001.
27
février 2001 - 9 mars 2001 : The
Desert Experience,
Désert du Thar (Rajasthan)
Nous
partons à l’aube avec un groupe de touristes. Nous chevauchons
toute la journée en direction des dunes de Kuri. Peut-on d'ailleurs
« chevaucher » un chameau ? Ne devrait-on pas plutôt
dire « chameller » ? Je constate en tout cas que
chameller
huit
heures d'affilée est fort douloureux pour le postérieur. Les
chameaux sont en outre des personnages bien étranges, qui font
toutes sortes de bruits et de grimaces bizarres. Le mien s'éprend
d'une femelle dont nous croisons le troupeau : Thomas Cook aura
le plus grand mal à l'entraîner au loin de la demoiselle. À
l'heure du déjeuner, le même Thomas m’épate : alors que le
sable s'infiltre sans cesse et partout, il réalise sous nos yeux une
pâte à chapati
immaculée. Un drôle de petit insecte, tel que je n'en ai jamais vu,
me grimpe sur le bras. Thomas s'en empare, affirme que la créature
pique jusqu'au sang et, avant que je n'aie le temps d'intervenir,
transperce la bestiole avec l'épine d'un buisson. Ainsi empalé,
l'arthropode repart comme si de rien était, pas décidé à mourir
pour si peu.
Nous
traversons évidemment des paysages enchanteurs. Au crépuscule, nous
installons notre camp sur les fameuses dunes de Kuri. Fameuses parce
que comparables au Sahara. Imaginez la Dune du Pyla, transformez en
désert semi-aride la mer et la forêt qui la cernent, vous
obtiendrez peu ou prou les dunes de Kuri. En guise de berceuse,
Thomas plie une patte à chaque chameau et attache ainsi ladite patte
(il n'y a rien à quoi attacher les bêtes tout entières). Je trouve
cela cruel mais il m'assure que les chameaux, contrairement à nous,
n'ont pas de crampes. Force est de constater qu'en tout cas ils ne
protestent pas. Les chameaux ne sont pas les seuls en Inde qui en
bavent sans se plaindre. La vie des femmes, elle aussi, est rude. Il
faut dire que le divorce, en Inde, c'est la mort sociale d'une femme.
Cela tend à changer dans les grandes villes, mais pour 90% des
femmes indiennes, divorcer équivaut à se faire rejeter par sa
propre famille en plus de celle de l'époux. Inutile évidemment de
songer à refaire sa vie. Et si la femme n'a, en outre, pas de
situation, il ne lui reste plus que la mendicité ou le tapin pour
s'en sortir. Tout ceci m'est raconté par Tasleem, une jeune
Canadienne d’origine indienne. Elle travaille sur des projets
sociaux. Elle a vu l'Inde profonde.
Elle a rencontré, dans des villages reculés, des fillettes de neuf
ans mariées à des adultes. Des mariages consommés.
Moins grave mais très chiant : ses collègues de travail,
pourtant « modernes », qui ne comprennent pas pourquoi
elle refuse de coucher avec eux. Il se trouve qu'elle a un petit
ami : si elle couche avec un homme hors-mariage,
c'est donc bien qu'elle couche avec tout le monde ! Ils ne sont
pas méchants quand ils disent ça, précise-t-elle : ils sont
juste incapables de comprendre. Au terme de cette conversation, nous
dormons à la belle étoile sans être dérangés par les bousiers,
qui vaquent à leurs occupations tout autour de nous.
Le
lendemain, vers treize heures, Thomas me conduit à quelques
kilomètres de là. On fait un dernier débriefing. Je ne
dois pas vagabonder la nuit, à cause des serpents : leur
morsure vous terrasse en une heure. Si on m'attaque pour me voler, je
ne risque rien à essayer de me défendre et dans tous les cas, il
est inimaginable qu'on m'assassine : au pire, je risque une
raclée. Si j'ai vraiment un problème, je trouverai sans doute des
touristes et leurs camel
drivers
sur les dunes de Kuri. Si je n'en trouve pas, il y a un village à
dix kilomètres de là, en marchant tout droit (il m'indique une
direction). Cette solution est inapplicable en cas de morsure de
serpent, parce que je serai mort bien avant d'y parvenir. Et enfin,
last but
not least,
Thomas aimerait beaucoup qu'on baise
tous les deux. J'évoque mon hétérosexualité, l'argument lui
convient et nous n'en parlons plus. Là-dessus, il repart avec ses
chameaux sous le bras. Il reviendra me chercher dans dix ou onze
jours...
Je
plante ma tente au pied d’un arbre. Rien alentour, sinon quelques
végétaux desséchés et une mer de sable. L’arbre abrite
également un nid d'oiseaux, un genre de faucons. Les petits
piaillent pendant que les parents planent dans le ciel bleu, en quête
de rongeurs sans doute. Le bruit du vent qui les porte sera la bande
son de ces dix jours en solitaire. Inévitablement, mon crâne et mes
vêtements servent de réceptacles aux excréments de toute la
famille mais, passée la première contrariété, je m’habitue.
N’ayant assez d’eau que pour boire, faire bouillir mes repas et
me raser la tête (rituel reconduit tous les cinq jours tout au long
du voyage), je dois de toute manière renoncer à toute forme de
toilette et de vaisselle, alors un peu plus ou un peu moins… Je
consacre tout de même la première demi-heure à débarrasser mon
environnement immédiat de quantité de bouses de chameaux séchées.
L’arbre quant à lui m’est indispensable : il m’offre
l’ombre (je passerai mes journées à tourner autour avec le
soleil), un support sur lequel m’adosser, et ses branches font
office d’étagères pour ma vaisselle. Puisque il m’est
impossible de laver celle-ci, je laisse aux fourmis le soin de
récurer chaque jour le riz et le dahl séchés, gratte un peu ce
qu’elles laissent et réutilise le tout en l’état d'un repas à
l'autre. Mon régime strict (une assiette à midi et une assiette le
soir, ni plus ni moins), implique de temps à autre des envies
furieuses de chocolat ou de pizza, mais ces vaines pulsions ne durent
jamais longtemps. N’en étant plus à une privation près, j’ai
aussi décidé d’arrêter de fumer et après deux ou trois jours,
l’envie m’en passe totalement. Le désert est un lieu idéal pour
le sevrage : quelle que soit votre envie d’en griller une,
vous pouvez toujours courir après les bureaux de tabac ! Une
mauvaise surprise par contre : l'eau ! Nous avons rempli
les bidons au puits du dernier village. L'eau à un goût infect !
Je ne crains pas pour ma santé (j'ai mes pastilles purifiantes) mais, étant donné que je n'ai guère d'autre saveur à
portée de langue, c'est vraiment déprimant ! Je m'habituerai
pourtant, jour après jour…
Dès
la première heure, un troupeau de chèvres vient me saluer. Il en
viendra quotidiennement, ainsi que d’autres de vaches et de
chameaux. Les chèvres seules acceptent d’être caressées. Les
gazelles, quant à elles, se laissent à peine apercevoir et
n’approchent jamais à moins de cinq-cents mètres.
Je
m’endors chaque soir vers minuit, et m’éveille chaque matin vers
huit heures et demie, dans ma tente devenue fournaise. Au crépuscule,
j’entends invariablement résonner au loin les clochettes de
quelque bétail invisible, et je contemple le ciel qui s’empourpre.
La nuit, ce sont de nouvelles étoiles filantes, et les bousiers qui
grattent pacifiquement tout autour de la tente. Régulièrement, je
grimpe sur la dune la plus proche et m’émerveille de la pureté du
paysage. Une autre activité quotidienne consiste à regarder les
faucons planer au-dessus de moi. Leurs glissades sur l'air
m'apaisent, font corps avec le bruit du vent. Ce même vent m'oblige
un jour à courir après ma tente sur vingt mètres : on est à
la limite de la tempête de sable, le poids de mes affaires ne suffit
plus à l'ancrer au sol.
À
Jaisalmer, j’ai acheté le roman La
Grève,
d’Ayn Rand. Je l’ai essentiellement choisi pour sa densité
(mille pages que je rationnerai en raison de cent par jours, heureux
de constater que je lis un peu moins vite en anglais qu’en
français). Le livre comprend, outre le roman, un essai sur les
œuvres et la pensée de Rand. Comme je n'avais jamais entendu parler
d'elle auparavant, je découvre avec surprise qu'elle a connu un
succès phénoménal aux États-Unis. Mais mon ignorance n'est pas
tout à fait crasse : sans doute à cause de sa pensée
ultra-libérale, Rand n'a quasiment pas été traduite en France. Le
roman, passionnant, se veut une illustration de la philosophie
« objectiviste » de son auteur. C'est assez drôle comme
ce livre résonne pour moi ici et maintenant. Rand prône le
rationalisme d’Aristote (« a est a, ni b ni c mais seulement
a »). Dans ce rationalisme, je retrouve quelques principes
fondamentaux du bouddhisme : cesser de réinterpréter les faits
à notre convenance, faire avec ce qui est et non avec ce que l'on
aimerait qui soit. Tout ceci trouve sa place dans ma quête
spirituelle, me donne de nouvelles pistes à suivre.
Ma
cure de sérénité est régulièrement interrompue par les mouches,
qui du matin au soir me harcèlent. Je finis par en tuer
quelques-unes, un peu honteux de me laisser ainsi aller au crime. Les
fourmis, elles, sont ravies, se précipitent sur les
mouches tombées au sol et les dévorent avec avidité. Un matin,
c'est au tour de mon doigt d'être dévoré. Je caresse un petit
chevreau et il se met à téter mon index. Amusé, je le laisse faire
et d'un coup, il me mord de toutes ses forces ! Le doigt restera
bleu plusieurs jours ! Mon karma, sans doute…
Les
journées sont longues. Je kiffe vraiment d'être ici, mais je ne
peux nier qu’il y a parfois des moments d’ennui entre ma lecture
d’Ayn Rand, ma contemplation et mes temps d’écriture. Pourtant,
mon cerveau bouillonne de mille et un projets. Je poursuis mon
travail sur Small City ;
j'entame un scénario de BD de super-héros que j'abandonnerai peu
après ; j'explore des pistes quant aux directions à donner à
L’incident
Œdipe
(inédit),
mon premier roman alors en cours de rédaction ; j'écris Adieu,
princesse (inédit),
un poème à la mémoire de ma mère qui figurera un temps au sommaire de Fragments nocturnes… J'ébauche également nombre
d'idées plus ou moins idiotes, comme ce conte surréaliste où le
gouvernement créerait un « permis de conduire bourré ».
Le 28 février, je prends aussi des notes pour un projet de revue littéraire et graphique, héritière du fanzine Scrach
que j'ai récemment enterré. Cela fait déjà plusieurs mois que je
cherche à quel projet associer le nom
Mercure
Liquide.
Ce titre m'inspire, je souhaite le réserver à quelque chose de
spécial. Il me semble que cette revue pourrait être quelque chose
de spécial.
Je suis loin d’imaginer qu’il faudra trois ans et demi avant que
ne paraisse le numéro un. Je suis tout aussi loin d'imaginer que
Mercure
Liquide
obtiendra un succès d’estime d'ampleur nationale au cours de ses
cinq années d’existence. Ce même jour, je compose aussi
l’introduction du poème Agneau pourpre,
dont le corpus avait été conçu en décembre. Une coïncidence
voudra que ce texte soit lu précisément en ouverture de la toute
première soirée de lancement de Mercure
Liquide,
aux Subsistances.
Ce
projet de revue me ramène inévitablement à mes réflexions sur
Neweden, parce que si je veux créer Mercure
Liquide,
j'ai besoin de Neweden. Je replonge dans mes souvenirs là où je les ai laissés à Pushkar : retour
en septembre 2000. Non ! Il y a quelque chose qui est arrivé
entre temps, de très important, dont je n'ai pas parlé : la
Casa Okupada. Retour en mars 2000, alors. La Neweden
Party 7 :
une soirée mémorable, le moment où nous réalisons que nous créons
un buzz
et qu'il est considérable. Tout le monde et son cousin est venu voir
ça de plus près, l'ambiance est complètement électrique ! Au
milieu de la foule, une vieille connaissance m'explique qu'il est en
train de transformer un grand squat d'habitation en squat artistique.
Il aimerait beaucoup que nous venions voir, que Neweden s'associe au
projet. Rendez-vous est pris. Là-bas, nous rencontrons une douzaine
d'autres artistes, déjà impliqués. C'est une occasion unique,
parce que c'est exactement ce qui nous manque : un lieu.
Un lieu de travail et de représentations stable. Le coup de cœur
est réciproque : la Casa devient notre base d'opération.
Septembre
2000, donc. C'est justement à la Casa Okupada que se tient la
réunion de rentrée de Neweden. Tout le monde partage un peu mon
sentiment : trop d'événementiel, pas assez de temps pour
l'aspect purement artistique. Nous convenons de nous recentrer sur
notre créativité : il sera bien temps d'organiser de nouvelles
soirées ou un nouveau festival au printemps. C'est là que je décide
de mettre un terme à Scrach :
avec dix numéros en cinq ans, le fanzine a bien vécu. On voudrait
bien poursuivre Légendes,
le fanzine BD, mais cela s'avère impossible : les dessinateurs
manquent de temps. Florence Bordarier annonce qu'elle quitte le
collectif et elle emporte avec elle sa compagnie de théâtre et de danse. Les plasticiens décident quant à eux d'un workshop
hebdomadaire à la Casa. Tout le reste se met en stand-by.
Je sens bien, pourtant, que je n'ai qu'un mot à dire pour relancer
la machine, pour poursuivre l'ascension folle de ces deux dernières
années. La plupart d'entre eux seraient prêts à me suivre. Mais
avec ces quelques mois de recul, je comprends que j'ai volontairement
tué le bébé dans l'œuf au cours de cette réunion de rentrée.
Neweden, au départ collectif d'artistes, avait ce qu'il fallait pour
devenir une grosse structure événementielle. Tout était en place
pour cela. Mais je n'ai pas voulu ça, parce que ça n'était pas le
but. Nous étions un collectif d'artistes, pas une boite d’évènementiel ! J'avais également été déçu par les
démissionnaires du mois de juin (je ne parle pas de Florence, ses
raisons étaient différentes et légitimes). Je sais qui ils
fréquentaient, les démissionnaires du mois de juin. Je sais qu'ils
voulaient se couvrir, parce qu'il y avait autour d'eux des gens qui
ne nous aimaient pas. Ils pourraient donc dire « j'y étais »
aux gens qui leurs diraient combien la Neweden
Week
était grandiose, et dire « je n'y suis plus » à nos
détracteurs. Cette attitude m'a écœuré. Je n'ai plus envie que
l'on profite ainsi de mon travail, alors je veux m'assurer à
l'avenir de pouvoir faire confiance à mes collaborateurs, et quoi de
mieux pour cela que de soumettre le collectif à l'épreuve d'une
période d'inactivité. J'ai peut-être tort d'appuyer sur la touche
« pause » : il faudrait peut-être battre
le buzz pendant qu'il est chaud.
Je sais que c'est une décision qui m'interrogera longtemps. Mais
entre le succès et l'intégrité, je choisis ce jour-là
l'intégrité. Et puis, déjà, j'ai des tas d'autres envies. Amen.
Une
intégrité en amène une autre : un de ces nouveaux projets est
de mener une véritable guerre
idéologique
contre les gens du Point Moc. Pas par plaisir, par nécessité. Le
Point Moc est un squat politique, fondé au printemps par des
étudiants aux Beaux-Arts en mal de révolution. Il en résulte que
tout ce que Lyon compte d'anti-capitali-, sexi-, mondiali-, fasci-,
spéci- et autres trucs
pas très biens
en « -iste » s'est retrouvé amassé là-bas. Étant
entendu que, sur le fond, Neweden, la Casa Okupada et le Point Moc
partageaient les mêmes utopies, nous aurions dû être les meilleurs
amis du monde. Les choses, malheureusement et bien malgré moi, se sont déroulées
autrement... Mais il faut bien admettre que j'aime l'adversité : La « croisade » qui s'annonce, en cette rentrée 2000, promet d'être amusante...
Prochaine
expérience : The Desert Experience (Pt. 2).
22 commentaires:
Aaah.. Enfin, quelle joie incommensurable de te retrouver..!
j'aime beaucoup Sha! oui, tu devrais en faire un livre....C'est passionnant d'un bout à l'autre. j'ai souvenir de ces pastilles qui purifient l'eau...un goût de chiotes! mais bon...Donc, à suivre! bises à toi...
Bon voyage p'tite Mari.
Joliment dis!
Du bonheur dans un après-midi maussade + coeur qui chavire ! une chose est sûre : pas de séjour dans le désert pour moi...
La traverse d un desert nous fais voir la vie autrement ! Et nous fais prendre enormement de recule sur la vie ! C toute une aventure ;)
Vs avez fais quel désert?
Salinas grande dans le nord argentin ma le plus marque sinon il y en a u d autre sur ma route mais suivant l etat d esprit ou tu te trouve a ce moment la tu ne le vie pas dutout parelle
Salinas grande un desert ?? pas vraiment
C'est un désert de sel, il n'y a pas que des déserts de sable :)
Le salar n etant pas tres loin... c'est une belle region et oui... les deserts de sel sont si blancs et si beaux...
Juste pour entretenir la polémique amicale .On definit comme desert une region avec moins de 200 mm d'eau par an.Hors sur ce SALAR il pleut et il est souvant recouvert d'eau (voir la photo) .
C'est juste pour encore parler de merveilleux endroit (souvent ake un e lol)
Est-ce que Shaomi a rencontré un Maître en Inde?
Il me semble (mais c'est pure théorie !!) que le désert m'aurait rendue léthargique. Physiquement et intellectuellement ... Par osmose avec l'immobilité et le silence du lieu et au-delà de l'ennui -largement dépassé !-.
Mais peut-être ai-je tout faux : pour le savoir, faudrait que j'essaie !
En tous cas, le bouillonnement de tes pensées m'étonne. C'est comme si, décidément, tu ne pouvais accéder à ton propre désert intime !
mais tu sembles aussi frénétique qu'à Lyon.......
Comme quoi, c'est toujours sous un arbre que naissent les projets littéraires les plus féconds... Des sortes de fruits, sans doute? Et qui n'auraient rien de "défendu".
D'accord avec Nidjitt... Ça va avec ce que je te dis à l'épisode suivant.
Sinon les mouches, au désert, ça a été une découverte pénible pour moi aussi. Tu es seul loin de tout et elles arrivent de nulle part pour te persécuter, je ne comprends pas ce qu'elles foutent la et comment elles nous repèrent ! :/
Et de toutes les interrogations que ton exil a suscité en moi, il n'y en a qu'une que je te soumet (la plus terre à terre, enfin presque ^^)... Pourquoi n'as tu pas fait ta vaisselle avec le sable qui t'entourait ??? Hein ?
Bizarre ce voyage dans tes liens qui ne sont que des souvenirs fermés de ton passé...
Un seul a débouché sur quelque chose qui m'a semblé familier à la lecture : small city et ces mots un peu paumés qui ne veulent pas rester seuls...
L'ironie c'est qu'ils le sont un peu, au milieu de ces autres liens qui ne marchent plus avec elle ^^
Ah ben oui, j'étais déjà venue dans ce lien là (qui marche, LUI !)
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