11 juin 2009

Contresens
















aube empourprée
pourquoi toujours heure temps ?
éclats d'argile
immuable immédiat
quand le seul lieu est rencontre
un corps qui n'a de sens
d'importance
de beauté
que lorsque extatique
le reste
déjà
souvenir
à peine consumé
mes mots - fruits de plaisirs à peine écartés
voile - écarté
nom ombre
(ou du moins ce serait mieux ainsi)
(ne) recherche (plus) ange
(blanc)
pour dépasser la béatitude
se fondre dans la croisée
es-tu là ?
es-tu là ?
je suis là
quand tout semble renaître
surtout ce qui vit (encore) déjà
complétude presque (là)
au dessus des nuages (là)
je t'observe d'en haut, à mille lieues du sol
& pour autant
je dois encore
lever
les yeux
la magie n'a d'égale que la plénitude
(plénicertitude)
ce serait drôle que les sphères soient en
apesanteur
tout ça comme
au lieu de rouler, de tomber dans les trous
oublier chacun des éphémères
devant l'évidence
d'un océan d'idées sauvages
(la sagesse est tellement sauvage)
vagues
gouttes
facettes
réalité senteur
couleur
de ton
deep space nine
ou quelque chose comme ça...
te goûter était un mythe
le mythe est consumé

(Remix d'un inédit de l'automne 2000, qui dit aujourd'hui le contraire de ce qu'il disait alors...)

6 commentaires:

Anonyme a dit…

la sagesse est tellement sauvage !

glut

stephanie gaou a dit…

J'ai lu un peu vite, je pense, pour garder le rythme du poème, et je reviendrai car j'ai intensément aimé... Les césures des parenthèses, la fluidité des vers, les questions...
Belle découverte que Shaomi poète...

le14 a dit…

Superbe!

Sue Me a dit…

très joli poéme...

Colette a dit…

***************

Colette a dit…

Très beau, Shaomi

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