cendres éparpillées
par un dernier vent chaud d'été
empathie aveuglée par
les chemins tout tracés
cendres spectrales
plus rien de cela ne subsiste
dans la jarre des idéaux
liquéfiés
cartographie des conséquences
dévoilée sous le manteau noir
des larmes de sable, asséchées
depuis longtemps
nuits interminables à peser
des sacs de temps percés
du temps qui s'écoule en fines particules
de négation
occasions loupées
de bâtir des foyers
possibles reniés en silence
réveil matin
délicieuses réminiscences
de petits doux mots échangés
vaines réminiscences
sans avenir technique
primitifs échos dans le puzzle
des probabilités
ce qui est écrit ne s'efface
que dans l'orage des voix
voix intérieure lucide
sagesse du renoncement
arabesques délitées en chœurs
la mélodie reste surprise
le moment d'une danse une fois consumé
il faut bien s'accorder l'avenir
il faut bien
un peu de liberté dans les boucles
si jamais ce je implacable
si jamais ce nous parfait
peut-être est-ce un tempo
sans doute est-ce un manqué
mais ce qui s'impose
est sage
ce qui endeuille un temps
apaise à terme
cendres de « pourquoi ? » esquissés
par les marionnettes de shiva
que nous sommes
demain : sourire
3 commentaires:
FORMIDABLE ! Magnifique ! Bravo :)
toujours autant insomniaque Sha?
(y)
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