Mon article Metrosexuality, mon poème Femme qui devrait courir avec les loups et diverses conversations sur ce sujet au cours des derniers mois (voire des dernières années), ont suscité des réactions qui me donnent envie de préciser quelque peu mon propos. En réalité, je travaille depuis plus d'un an un an sur le sujet (l’évolution des rapports humains, principalement sur les plans sexuels & affectif, dans la société occidentale), dans le cadre d’un projet de BD (et possiblement de roman), projet qui ne sera probablement pas terminé de sitôt, vu l’ampleur du propos.
Parce que, les amis, je crois qu’il y a un malentendu…
On m’a parfois reproché des positions quasiment réactionnaires quant à l’évolution des mœurs sexuels en Occident. « Mais enfin, qu’est-ce qui te gène là-dedans ? Au contraire, tous ces plans cul, c’est super assumé, c’est hyper sain. Enfin l’être humain peut se faire plaisir après des siècles d’oppression, tout le monde est consentant, où est le mal ? ».
Il n’y a pas de « mal » : mes objections ne se situent pas dans le domaine de la morale. À vingt ans, j’étais comme qui dirait un idéaliste baba-cool : mon idéal sexuel était en effet une société dans laquelle on pourrait tous ensemble faire l’amour, avec légèreté et sensualité, dans une communion à la fois spirituelle et charnelle. Je partage toujours cet idéal avec ceux qui ont été à l’origine de la Révolution Sexuelle des années 60. Malheureusement, comme je l’ai déjà dit, « la Révolution Sexuelle, c’est comme le communisme : sur le papier, ça a l’air génial ; en pratique, c’est une catastrophe ! ». J’ajouterai que je nie toute notion de « décadence » : je pense que l’époque que nous vivons, au regard de l’Histoire et dans les pays riches, est probablement l'une des plus clémentes que l’humanité ait jamais connue. Cela veut-il dire qu’elle est parfaite ? Non. Mais soyons clairs, que ce soit au niveau des mœurs, des « valeurs » ou de la sexualité (sans même évoquer le confort matériel), NON, ça n’était pas mieux avant !
Je ne peux ensuite que partir des deux paradigmes énoncés par Michel Houellebecq. Quoi que l’on puisse dire à son propos, je pense que Houellebecq sera un jour reconnu comme un visionnaire : un immense écrivain mais surtout un grand sociologue, peut-être l'un des plus pertinents de notre époque. Libre à vous de ne pas être d’accord mais pour autant, qu’un auteur à ce point décrié ait paradoxalement un tel succès n’est pas anodin. Et surtout, tout ce que Houellebecq énonçait dès 1994 (parution de Extension du domaine de la lutte), est en train de se produire de façon de plus en plus évidente. Et ça, c’est une réalité objective.
Le premier paradigme de Michel Houellebecq, le plus lucide et le plus décrié, est que la sexualité est un nouveau mode de hiérarchisation sociale. Nous vivons aujourd’hui dans une société qui met le sexe en exergue au delà de toute autre valeur. Il n’y a qu’à allumer la télévision ou regarder les gros titres des magazines (« peut-on être une femme bien sans être une femme chaude ? » en couverture d'un magazine féminin très connu, « gagne ton photo-shoot avec une star du X » dans Max, etc.) pour s’en rendre compte : de nos jours il FAUT baiser ! Tout le temps, tout le monde, de manière performante, de préférence des gens jeunes, beaux et riches. La performance sexuelle (j’entends par là le quantitatif autant que le qualitatif) est devenue – et pour la première fois dans l’Histoire, autant pour les femmes que pour les hommes - une manière de se distinguer, de briller en société, au même titre que l’argent. Et c’est là que l’on entre dans la thèse du libéralisme sexuel, qui implique le second paradigme : il n’y a pas de communisme sexuel. Autrement dit : même chez les hippies, les anars et les nudistes, la consommation effrénée de relations sexuelles est réservée en priorité a une élite, consentie à une classe moyenne, et refusée à un prolétariat (et tout ceci relativement indépendamment de la situation économique des individus : on peut être pauvre économiquement et riche sexuellement, ou l'inverse). L’overdose de sexe est accessible à une élite de préférence jeune, belle, branchée et confiante. La plupart des gens ont accès à une sexualité disons normale, c’est à dire régulière, avec un nombre de partenaires sexuels modéré. Et beaucoup d’autres (nous en connaissons tous), sont complètement à côté de la plaque : moches, gros, timides, frustrés… Ces individus subissent donc une sorte de supplice de Tantale : le sexe est mis en exergue comme étant la panacée, le top, le must de notre société ; les corps sont exhibées nus sur les panneaux publicitaires dans la rue et partout ailleurs, mais eux n'y ont pas droit. Ces mêmes individus qui autrefois étaient mariés de toute façon (pour le meilleur mais certes souvent pour le pire) se retrouvent aujourd’hui complètement sur la sellette puisqu’ils ne dépendent plus d’un système codifié, prémâché, mais de leur propre capacité à séduire pour accéder à la sexualité. Mais il est vrai que vous faites probablement comme moi partie des « nantis » ou de la « classe moyenne » (je ne sais trop où me situer entre les deux), et que le sort de ces pauvres bougres est censé nous laisser indifférents. Demandons-nous toutefois une seconde ce qui se passera lorsque la cocotte minute explosera…
Bref, passons au cœur de mon propos : qu’est-ce qui me dérange dans le baisodrome qu’est en train de devenir la société occidentale ?
La disparition de l’humain, tout simplement. Ou plutôt, le fait que l’humain lui-même devienne objet de consommation. Parce que l’on baise comme on bouffe un cheeseburger : vite consommé, vite apprécié, vite oublié. Des ex d'une nuit, me retrouvant des années après, étaient effarées que je me souvienne d'elles (!). Je ne dis pas que cela soit entièrement nouveau : ça a toujours existé. Ce qui m’effraie c’est que ce mode relationnel, tout à fait superficiel, est en train de devenir le paradigme adopté par la société dans son ensemble. C’est comme ça que ça se passe, c’est la norme, c’est cool et c’est totalement ringard de faire autrement. Nous sommes loin de l’idéal hippie des années soixante, où il convenait (idéalement) d’explorer la sensualité et la spiritualité dans un véritable échange entre êtres humains. L’amour est ringard. Le romantisme est has-been. La rencontre réelle entre deux individus est inutile. La fidélité est catho. Le couple est chiant. L’introduction de concepts spirituels dans la sexualité est quant à elle totalement ridicule (dommage). On baise quelqu’un comme on se branle : les corps s’entrechoquent sans que les personnes qui sont à l’intérieur ne se rencontrent jamais, et c’est tellement cool ! On ne donne pas du plaisir à l’autre par générosité d’âme, mais parce qu’il est important que cet(te) autre aille clamer sur tous les toits que l’on est un « bon coup » et exhibe notre photo à ses ami(e)s comme un trophée sur son téléphone portable. C’est l’émancipation de l’être humain, le plaisir enfin atteint, la plénitude totale…
Mais de quelle émancipation parle-t-on ? Qui s’émancipe ? Les femmes ? Quelle blague ! La soi-disant « libération sexuelle » est selon moi l'ultime forme, pernicieuse et subtile, d’asservissement de la femme par l'homme : la femme rendue enfin, ENFIN consentante, prête à coucher sans condition, sans concession, avec n’importe qui pour peu qu’il ait une belle gueule et une attitude. Je ne connais pratiquement pas une fille qui ne m'ait pas avoué avoir regretté certains « plans culs », réalisés par manque affectif, abus d'alcool ou désœuvrement. Certaines m'ont raconté avoir couché avec des types qui ne les attiraient pas du tout juste parce qu'elles avaient envie de tendresse et qu'elles ne pouvaient l'obtenir qu'en échange de sexe. D'autres juste parce qu'elles avaient besoin de se sentir « jolies » et « désirables ». Au final je ne compte plus les récits d'espèces de semi-viols, consentis pour de mauvaises raisons à des brutes qui n'avaient pas idée du fonctionnement du corps d'une femme. Ce genre d'expériences semble désormais admis comme faisant partie du parcours « normal » des femmes, qui l'acceptent avec un fatalisme absolu. Belle victoire féministe ! Plusieurs ami(e)s qui travaillent dans des lycées m'ont confiés que des gamines de quinze ans venaient les voir et leur disait (mot pour mot) qu'elle ne comprenaient pas, parce qu'elles avaient un nouveau copain depuis deux jours et qu'ils ne les avaient pas encore « sautées », et que ce phénomène les amenait à se demander si le mec avait un problème ou s'il elles étaient repoussantes ou quoi... Belle victoire féministe !
Émancipation de l’individu en général, indépendamment de son sexe ? Définir son intimité (ou plutôt renoncer au concept même d’intimité) en fonction d’une tendance, d’une mode, est-il une émancipation ? Remplacer les carcans sociaux d'autrefois par un libéralisme sexuelle effrénée, où l'intimité devient un objet de glorification sociale, est-ce une émancipation ? Et le pire est que la pudeur, l’envie de ne pas avoir de vie sexuelle avec n’importe qui ni à n’importe quel prix, le refus de participer au baisodrome sont aujourd’hui le top de la nullité : cela signifie être au mieux bizarre ou ringard, au pire un(e) frustré(e) qui théorise pour justifier sa frustration (on l’a assez reproché à Houellebecq !). Je me souviens des années 80 : des artistes tels que Gainsbourg, Prince ou Madonna étaient rebelles justement parce qu’ils exhibaient leur sexualité (ou du moins leur désir de sexualité assumée) au grand jour. Alors, il y avait encore des tabous à briser. De nos jours, être rebelle ce serait plutôt refuser de coucher avec n’importe qui n’importe comment (les textes récents de Prince et Madonna vont d'ailleurs en ce sens) : en vingt ans la tendance s’est totalement inversée, retournée, absurdée. En 2008, la provocation est de parler d’amour et de tendresse. Parler de chasteté serait quant à soit l’ultime outrage, la pire des provocations ! Baiser, tirer son coup, sont devenus une obligation sociale ! Ne pas le faire est une déviance, une anomalie scandaleuse ! Quant à l’influence (déterminante) d’internet : parlons-en ! Oui : les gens se lâchent sur Meetic et autres sites de rencontre (où l'on clique sur les profils et remplit son panier comme sur Pixmania) parce que c’est si facile devant un écran. Pour certains, les timides, ça aide. Pour la plupart des adolescents, ça ouvre la porte du réel. Quand j’avais quatorze ans, il fallait se bouger le cul pour aborder une garçon ou une fille. Aujourd’hui, l’adolescent(e) de seize ans et le (la) trentenaire qui s’y est mis(e) sont tellement habitué(e)s à ces rapports directs qu’ils finissent par oser les appliquer dans la vraie vie, et cela donne ce que les femmes ont toujours reproché aux hommes et que tou(te)s font aujourd’hui : « Tu es beau (belle), je ne sais pas qui tu es et je m’en tape, ça te dis de baiser ? ». Je ne l’invente pas : je l’ai vu et entendu, et vous aussi. De plus en plus. Chaque année de plus en plus…
C’est cela que nous sommes en train d’oublier.
Cet oubli fait de l''être humain un objet de consommation de plus, et c'est ça qui m’effraie.
17 commentaires:
Il est intéressant ton article, tout d'abord pour tous les questionnements qu'il soulève, bien sûr, mais aussi, car il dénote chez toi un romantisme latent proche du fétichisme amoureux que nous recherchons tous sans bien y parvenir.
Moi qui suis de ta génération je crois, ou presque, et qui suis une fille (ça j'en suis sûre), voilà ce que je peux te dire: il y a plusieurs notions de sexualité, je crois qu'elle n'est pas vraiment "refusée", comme tu l'impliques, à une classe sociale déterminée, mais plutôt que les moyens de la connaissance sexuelle semblent être réservés à une élite.
Mais je refuse de croire qu'on ne BAISE pas chez les prolos, on ne s'y prend pas de la même manière, ça c'est clair, et le sexe est lié à des angoisses identitaires & tout le toutim, mais je ne vois pas en quoi la notion de sexe pourrait être réservée à quelques libertins en mal de sensations fortes & pas aux autres. En clair, pour moi, on jouit autant chez les uns que chez les autres!!
Au sujet de l'être en tant qu'objet de consommation, c'est un autre problème, qui se situe non pas au niveau du sexe, mais au niveau de la consommation. Jusqu'à quel point peut-on utiliser les gens pour leur faire claquer leur pognon? Une fois matos hi-fi, ipod, bagnole et le reste acheté, il reste quoi? Les fantasmes, la baise, le retour sur son propre aboutissement du plaisir. Mais ça, c'est carrément une autre histoire. Et puis, si les gens croient vouloir cette grande ébullition sexuelle, c'est peut-être un passage dans l'histoire dont ils vont se lasser un jour...
Moi, je trouve que la société occidentale s'est radicalement embourgeoisée, que les trentenaires sont hyper classiques, bien rangés dans leur petite vie avec leurs jolis enfants, leur déco ikéa... mais ils ont l'air heureux ainsi, que leur reproche-t-on?
Plus jeune, après une histoire éprouvante avec un jeune homme 6 ans passionnés & sexuels, j'ai eu besoin de séduire les hommes en nombre et de voir jusqu'où pouvait aller mon désir pour eux. J'ai aimé faire l'amour sans les aimer forcément, et si j'avais à le refaire 12 ans plus tard, je crois que je ne me gênerais pas, et je n'y vois aucune chaîne, aucun asservissement. Mais c'était un passage, je me suis amusée avec eux & moi et puis un jour, j'ai eu envie d'autre chose.
Il y a la recherche du plaisir instantané dans le sexe, ce qu'on ne trouve pas dans l'amour forcément. Mais je n'ai pas envie de tomber dans la routine pour autant, bien au contraire.
Je suis en couple depuis 10 ans et je ne vois pas les choses de cette manière. Il y a le sexe, bien sûr, au coeur de mes préoccupations d'épouse et de femme, mais il y a le reste, ce dont tu parles: ce romantisme un peu délétère qui fait partie de notre bonheur, qui est en soi une forme subtile de révolution.
Cela, ça ne change pas, depuis des générations, l'homme & la femme cherchent leur bonheur. Y parviennent-ils? Encore sujet à réflexion...
Je n'ai pas lu Houellebecq, mais te connaissant, cela me donne envie de m'y mettre.
Je crois qu'il faut revenir à un sensualisme assumé, comme j'essaye de le pratiquer au quotidien, avoir la franchise de vouloir réaliser ses désirs, le dire à son partenaire, ne pas se voiler la face, ne jamais avoir honte de ses fantasmes et partager, partager, c'est la base d'une vie épanouie à deux...
Voilà un bien long commentaire avant mon voyage Sénégal, je t'en dirai plus au retour, et ne m'oublie pas...
c'est difficile de vouloir changer le monde quand la vie est trop courte...http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=113095782
MERCI!!:)
merci pour ton lien, super intéressant ton texte sur la sexualité.
Ton analyse sur la sexualité m'a semblé bien intéressante et m'a ouvert les yeux sur un hénomène que je n'avais pas appréhendé. Mais c'est vrai que toutes les "offres" sexuelles qui apparaissent çà et là me troublent quant à l'état de la société où nous vivons et des rapports humains... sans parler des suicides au travail... sans lien? pas si sûr.
Ce qui est oublié dans ce nouveau rapport à la sexualité c'est le rapport à l'intime. Dans la consommation sexuelle, il n'y a que l'extérieur de valorisé. pas question de se louper, de louper son coup, sa rencontre, il faut optimiser. Dans une relation intime avec son conjoint, on a le temps que l'on veut pour être dans l'intime et la sexualité en fait partie. et si le couple fonctionne bien, pas de performance et d'optimisation, juste être bien ensemble. Si d'autres couples fonctionnent autrement - échangisme et j'en passe c'est peut-être que l'idée d'être en face à face fait peur ou que le plaisir sexuel est placé au-dessus des autres. J'émets une hypothèse. Pour moi, ancienne génération vingt ans de couple et pourvu que ça dure!
Olympia
intéressant... d'accord et pas d'accord
mon expérience personnelle est proche de celle de Stéphanie alors je dirai qu'il y a milles et unes nuances dans la façon de considérer un partenaire
et le cantonner à un univers restreint peut être aussi une façon de le respecter, quand dans notre vie, on n'a de place pour personne d'autre que nous même (ou quand on a peur qu'il morfle pour les autres aussi '' )
mais oui pour l'aspect consommatoire
cependant ça me dérange moins dans les rencontres d'un soir que dans celle du couple
la recherche désespérée du partenaire parfait (sitôt testé, sitôt jeté), engendrant tant de problèmes...
tout ça à cause de projections sauvages, sur un visage ou une attitude, projections qui n'ont pas lieu d'être quand on prend le temps de découvrir son entourage
A la fin de la partie relative à l'essai et avant les poèmes, une conclusion majeure vient sceller nos propos: l’excès est nécessaire comme une forme de passage obligé en tant qu'expérience afin d'atteindre aguerri, l'accomplissement tel que décrit...
Excellent billet dont je partage le parti pris de toutes les lignes ^^
excellent article en effet... merci de nous l'avoir proposé !
super intéressant! mais alors j'ai l'impression d'avoir pris du LSD après avoir lu du blanc sur fond noir XD
Ca m'a fait la même impression LOL
Je me faisais la même réflexion récemment. Je n'aurais pas pu mieux faire, très bon article !
super texte, tout est exprimé clairement. Cela questionne et c'est assez rassurant de constater qu'on est pas seuls sur le chemin d'une réflexion...
Je suis tout à fait ok avec l'article, pour moi il y a clairement pls types de prétendues libertés sexuelles ; la factice, celle qui fait bien plus de tort qu'elle ne libère réellement et qui exclue trop souvent : totalement fantasmée et surréaliste, glabre, plastique, uniforme, crue, publique et consommatrice avec laquelle on nous gave comme des oies tous les jours pour vider nos comptes en banque sous prétexte de swag, et d'autres, plus réalistes et saines à mon sens mais invisibles et trop rapidement qualifiées d'anormales (lol !), bizarroïdes et autres adjectifs tous aussi stupides parce que non vendeuses : celle de la découverte et de l'écoute de son propre corps et désirs et ceux d'autrui, l'acceptation des différences humaines, la curiosité positive, loin des foutus carcans. On peut s'envoyer en l'air le temps d'un soir dans le respect mutuel, aimer de multiples façons...
Il y a deux jours je suis tombée sur un article qui m'a laissé sans voix, et c'est peut dire : la chirurgie plastique des petites et grandes lèvres chez la femme, pour ressembler aux actrices pornos hétéros. Au delà de malformations, je ne savais même pas qu'on pouvait être complexée de la vulve pour des raisons esthétiques o_o
Après la dictature du poil, de la cellulite, des seins et fesses parfaits, la dictature de la chatte. Effectivement quelle belle victoire pour les femmes !
Ceci dit à un moment donné, il faut aussi savoir dire merde et ne plus chercher à systématiquement entrer dans les jolies petites cases de la société. D'ailleurs on s'y sent souvent vite à l'étroit :)
Merci Shaomi. Des mots qui parlent simplement et me parlent particulièrement.
Deux articles en dessous du tiens dans mon fil d'actualité http://www.20minutes.fr/insolite/1519251-20150117-etats-unis-quitte-finance-wall-street-etre-star-porno
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