juste le temps
de me souvenir
des nuits où je t’écrivais des poèmes
juste le néant
des draps blancs
sans toi ni taches
juste le froid
de se penser seul
d’avoir oublié comment on s’oublie
juste les heures qui tournent
en rond dans mon appartement
qui me posent des questions
juste la perspective
naïve
d’un réveil tonique
juste des peut-être
le poids d’un peu-être
le vide pèse lourd
juste un arrière-goût de romantique
grand piment
qui nourrissait jadis
juste cette cage de fer sur laquelle je dors mal
juste cette cage de béton qui m’entoure
juste cette cage, celle de mes impossibilités
8 commentaires:
Oui je viens de lire tes mots. J'aime.
Bises
Seb
sans voix...
trés joli poéme que je n'avais pas encore lu..
Quel accord accorte les règles des mots filles .
Les filets des mots, les mots des rets, les mots des rations de mots billes lissés, les mots billes du crime, alors Rouletabille où sont donc les mots coeurs,les mots sillons, les mots les crûs des mots loques...
Bon, je te propose de chanter pour sortir de ton lit-cage !
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Juste des mots, ça comble pas le manque de l'autre, ni son absence, mais ça occupe un peu la douleur !
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