Un petit exercice de style auquel je me suis livré l'été dernier, sorte de « cut-up » à la Burroughs : j'ai composé ce poème en récupérant les indications d'un mot-fléché, dans un journal. À quelques bidouilles près je n'ai presque rien modifié et je me suis trouvé assez émerveillé de la cohérence du résultat :
Procédé linguistique
Pour qualifier un nom
Signe de l’addition
Amoureuses nous font perdre la tête
Forme d’avoir intégral
Périodes historiques révisées
Accompagnées par mesures de sécurité
Entourées de près
Mesure de Pékin
Toiles
Enseignants familiers
Matières de défense
Repliées sur elles-mêmes
Avoir un propriétaire
Lésion cutanée
Plaque de neige durcie
Liquide infectieux
Pièce du complet masculin
Dont la charpente corporelle est saillante
Château provençal
Ajouter un nom à la liste
Groupes d’habitations
Embellir avec des
Eléments décoratifs
Ces repaires de bêtes sauvages
Images intercalées
Passées sous silence
Oui, oui !
Nommer une nouvelle fois
Les caractères indispensables
Nez salubre
Acte plaisant
Oiseau fossile
Embrouillé
Coup de lune
L’au-delà
Couvre les bêtises
Enivrant
Le touché
Hilarité
Partie de jupe
Attiré, il tourne en rond
Rendu sot, il dégage des conduits