9 juillet 2005

D&li&














cordes déliées
en symphoniques délices
corps fatigué
de platoniques supplices

écoute & vois
le soi de soie matin
matins d’émoi
où sont les lapins ?

son tout doux
blanc perdu dans le néant
tordu, le cou
de ces jours dissidents

opéra rien
nourrit mes insomnies
bleuet fin
ne comprend journuits

incapable
de structurer le temps
juste aimable
blanc & pas amant

que puis-je ?
attendre & tendre vers
où suis-je ?
oubliés les hivers

5 commentaires:

Mandy Rukwa a dit…

la nuit le sommeil encore et toujours te nuit....

Annie Géhand a dit…

Le rythme est saccadé, comme un halètement

Patatartiner a dit…

Ouh, sombres ces vers là ! Sous la douceur des lapin, la souffrance de se chercher !
Ceci dit oui, jolie mélodie !

boudune a dit…

Ces lapins là ressemblent à celui d'Alice, faussement bienveillant et annonciateur de dangers. j'aodre ce texte, je suis venue le relire, j'étais persuadée de l'avoir commenté. Voilà qui est fait.

L'itinérante a dit…

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