Avant-hier je vous renvoyais au texte Les habitués de Laura Vazquez en vous expliquant que c'était là le genre de poésie que je voudrais trouver plus souvent sur la toile. J'ai fait une autre belle découverte aujourd'hui, en la personne de Serge Martin, et tout particulièrement ce texte dénommé Dans les deux mains pleines de peinture.
Je ne vais pas vous expliquer pourquoi j'aime parce que la poésie, à trop vouloir l'expliciter on la dessèche. Je vous dis juste d'aller lire et ça suffira bien pour faire un article.
Alors voilà.
1 commentaire:
Les peintures, un peu genre "Kafka" d'inquiétantes étrangetés en référence, méritaient bien cette jolie poésie traduite en mots de Serge Martin...
Ces têtes effacées m'évoquent également le fameux "Eraserhead", le tout premier long métrage et unique film expérimental de David Lynch !
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eraserhead
Dans un tout autre registre nettement moins poétique, il y a également l'héritage du théâtre du grand guignol traduit par le "Scanner" de David Cronenberg et sa fameuse tête qui explose, ou bien encore cette séquelle américaine de série (presque)B:
http://www.youtube.com/watch?v=zvVZ-Bw4n2Y
Pour finir la métaphore des têtes déglinguées, voici une campagne de sensibilisation auprès du grand public au dépistage précoce et à la prévention de la schizophrénie que je trouves assez drôle, traduite ici un peu maladroitement dans ce petit court-métrage suisse !
http://www.youtube.com/watch?v=vEc0sfPlWT8
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